estampes, dessins et autres…

Le site analectapictura.fr , créé il y a 1 an 8 mois, présente déjà 5000 « miettes culturelles choisies ». Nous en avons trouvé une trentaine susceptibles d’intéresser les lecteurs du bon clos…

Voici pour commencer cinq oeuvres de Jacob Gole (1660-1737), un graveur et dessinateur néerlandais. Elles sont extraites d’un ouvrage édité à Amsterdam « avec privilège d’Innocent XI », Le Renversement de la Morale Chrétienne par les désordres du Monachisme, 1ère partie, « un pamphlet resté anonyme et considéré à juste titre comme la plus importante attaque contre les moines et les jésuites ».

Le frère Robinet,
Ie suis maistrre du Robinet,
Prest a tiré du Vin, si tost qu’on le m’ordonne,
Mais sans oublier ma personne,
Car ie bois a Coupe bonnet.

(Au passage, cette expression « boire à Coupe Bonnet » nous interpelle. Peu d’attestations : on la trouve chez Antoine du Verdier (voir ici), un humaniste du 16ème siècle.)

Le père Dominique
Ie bois avec plaisir a la santé du Roy,
Afin de bien gagner l’Indulgence pleiniere.
Si quelqu’un entreprend de combattre avec moi,
Quil s’arme d’un bon verre, et entre en la Corriere.
Le père Ignace
Ie tire les marrons du feu,
Et les ames du Purgatoire.
Parle moi de l’Enfer, ie m’en soucie peu,
Si iay de la santé et de bon vin a boire.
Le père Victoire,
A la gloire de Dieu, ie boiray comme un trou,
Pourgagner le pardon que l’on gagne a bien boire,
Tout m’est un pour cela, ius qu’a faire le fou
Car ie pretens icy remporter la Victoire.
Le Roy du carnaval
Reveillez vous Amis ! Indulgence pleiniere
A qui dit le Roy boit, et y boira aussi :
Point de Messe a present ; mais sans aucun souci,
Beuvons a la Bouteille, et faisons chere entiere

Ce Sac à vin avec sa brouette (1521), est de Hans Weiditz (1495-1537) connu pour ses scènes de genre et pour avoir illustré des oeuvres de Pétanque.

De la même époque est ce dessin de Hans Holbein, le Triomphe de la mort : Le roi, publié en 1780 par Christian von Mechel dans un recueil de gravures.

« On le voit manger en cérémonie, assis sous un dais & servi par ses grands officiers ; la Mort est venue se mettre du nombre, & fait en ce moment l’office d’Échanson. Elle verse à boire au Monarque qui lui tend la large coupe, qu’il va vraisemblablement vider pour la dernière fois. Ce Prince tient de la main gauche un papier, sans doute un placet qu’on vient de lui remettre. »

Plus proche de nous, cette invitation à boire d’Helen M. Sinclair (1914)

Voici maintenant quelques oeuvres de Georges Cruikshank, illustrateur et caricaturiste anglais des années 1800-1850, décriant l’alcoolisme.

Tom et Jerry prennent un mauvais alcool, par Georges Cruikshank (1820)

puis le charme est rompu ( la vie à Londres )

Le commerce anglais d’alcool, par Georges Cruikshank (1829)



Oh là là, c’est une idée choquante.
Ils fabriquent le gin à partir d’eau-forte :
Ils le font exprès pour raccourcir la vie des gens
et le vendent à deux pence le quart.

Les enfants de l’ivrogne(1848)

scène d’ivresse dans une boutique de gin avec des enfants à qui l’on donne de l’alcool.

Le Cognac français, du même (1831)

Un siècle plus tard, le combat contre l’alcoolisme est toujours d’actualité…

L’alcool et la prostitution sont les tueurs de l’humanité (1919)

affiche de propagande hongroise

Et maintenant quelques dessins d’humour de l’époque Napoléon III…

Guide du noble étranger dans Paris, tempérance (1863) La vie parisienne – 1ère année – 1863
Un grand diner, un valet (1863)La vie parisienne – 1ère année – 1863 

et de la 3ème République

journal satirique Le Rire – 9 février 1895
Une bombe turque étant tombée sur la table (1889) M. de Crac, sans lâcher son verre, prit la bombe et la renvoya par le même chemin chez les Turcs, où elle éclata.
Les aventures de M. de Crac – Le petit français illustré du 18 mai
Famille bouteille de champagne, par Heinrich Kley (1909)
Nos viticulteurs (1902) L’album comique de la famille n° 13
Mon mari est cachottier, par Perré (1928) Midinette n° 90, le journal illustré du 3 août 1928

Nous finissons avec des scènes de genre, comme cette inspirante  » fine bouteille « de Daumier

Daumier : la fine bouteille (1864)

et ce touchant « verre de vin » de Jean Veber (1905)

Le verre de vin, par Veber Jean (1905)

Arrêtons nous là avec cette affiche pour le vin mousseux Robba de Leonetto Cappiello (1911), que nous avons rencontré à plusieursreprises.

Le Chat nous parle

Accueillons Philippe Geluck et son chat philosophe qui, sous ses dehors de béotien, profère parfois des pensées profondes entre deux éclats de rire.

Le Chat, c’est un état d’esprit. Ce n’est pas la première visite sur ce site (voir lhumour-au-temps-du-corona).

Sur FB le groupe Le chat vous parle réunit déjà plus de 120 000 groupies, nous en sommes ! On y poste toutes sorte de dessins du Chat, il y en a de bons et de moins bons, y en a-t-il d’ authentiques ? Manifestement le camarade Philippe voit sa pensée lui échapper !

En voici quelques unes qui pourront intéresser les lecteurs du bon clos.

Et ce dernier est dans l’air du temps..

les dieux ont soif

Le Bon Clos joint sa voix à tous ceux qui comme le chat de Gelluck appellent à la réouverture des lieux de culte bachique. Non seulement une consommation modérée n’est pas préjudiciable à la santé (voir ici l‘article sur le séminaire du Wine Information Council), mais elle serait efficace in vitro contre le virus ! Alors buvons dans un verre, ou même à la bouteille !

Trop c’est trop, et les dieux ont soif. C’est façon de parler car ils ne se privent pas, eux. Grr.

Merci au père Gérard d’avoir mis en ligne cette scène du regretté Gotlib.

Nouvelles du confinement

On commence à sérieusement s’inquiéter du côté des producteurs comme des amateurs de bon vin et de fêtes. Va-t-on pouvoir écouler sa production ? Devra-t-on boire son beaujolais nouveau tout seul ?

Les compagnons du Devoir Parisien du Beaujolais nous admonestent :

le meilleur moyen de ne pas baisser les bras, c’est de lever le coude !

Après enquête, l’aphorisme serait de Grégoire Lacroix, écrivain membre de l’Académie Alphonse Allais.

Il en a sorti d’autres (154 là) comme:
Quand la grande majorité d’une population est très au-dessous de la moyenne, il y a de quoi s’inquiéter.

Il y a du Pierre Dac chez celui qui dit : Ceux qui comprennent à demi-mot, ne dorment que d’un oeil, n’écoutent que d’une oreille, et ne boivent que des demis, feraient bien de mener une double vie.

Baste. On nous a fermé les restaurants et les bars. Que n’a-t-on retenu la proposition d’Avtipus Patents and Inventions, cette entreprise israélienne qui a conçu le masque spécial restauration !

Le masque s’ouvre à volonté grâce à une commande manuelle.

(voir la video diffusée sur France info en mai)

Mais non, pas de commande, on devra s’en passer et se restaurer chez soi. Par contre pour boire avec une paille, il y a des ouvertures. Voici ce que l’on peut trouver chez un grand vendeur en ligne.

Et voici un masque à couvercle artisanal, bien pratique.

Si l’on aime boire à la bouteille, celui-là a trouvé la solution.

Evidemment, pour humer le bouquet des grands crus, il faudra repasser.

Patience. Faisons front contre l’adversité, avec la perspective d’une mutation consonantique visant à remplacer les consonnes explosives par des nasales, afin de réduire drastiquement le volume des postillons, et partant la contagiosité du virus. Annoncé fin mars par l’Académie française, où en est-on ?

On pourra faire le point sur le très complet site de l’initiateur et chef de projet https://www.plaf.org/. On y apprend qu’une démarche analogue est en cours pour l’anglais, l’allemand, le russe, et même le marseillais ! Ne pas rater le journal imaginaire d’André Dussolier…

De la science-fiction ? sans doute si l’on se souvient de l’arrivée de l’euro en 2001, et de la discussion sur la langue commune européenne et la réforme de l’orthographe du français : Le ref de l’unite kulturel de l’Europ zera defenu realite… On es est loin !

Un arbre de Noël alcoologique ?

Nous retrouvons dans nos archives cette image du photographe américain Ajit Dutta prise en 2013 et publiée alors sur ce blog.

Suite à la polémique autour de la décision du Maire écologiste de Bordeaux de priver ses administrés de leur arbre de Noël traditionnel, cet arbre alcoologique n’est-il pas une solution capable de répondre aux arguments des uns et des autres ?

Fierté nationale oblige, on pourra essayer de battre le record chinois !

L’Humour au temps du Corona

Garder le sourire dans les pires situations.  Ils sont nombreux ceux qui nous aident ainsi à tenir bon et à faire front contre l’adversité. Tous les moyens sont bons pour garder le moral ! Merci à tous les amis qui ont alimenté le Bon Clos.

Philippe Geluck nous rappelle les fondamentaux !

geluck

philippe-geluckEvidemment, le confinement ce n’est pas agréable, les oiseaux en cage le savent bien.

cage

Pensons aussi à nos animaux de compagnie, déboussolés.

chiens

Mais ce n’est pas la pire des situations. Les cavistes restent ouverts. N’est-ce pas là un besoin essentiel ?  Inventoriant leurs caves, les confinés retrouvent des bouteilles oubliées et les sortent du …confinement.

cavid

Pas grave, les cavistes restent ouverts, a-t-on dit. Evidemment on manque de masques. Les débrouillards sauront s’en confectionner.

masquevin

A l’heure de l’apéro, on se retrouve. En visio sur le net, dans la rue de part et d’autre d’un portail, ou comme nos amis italiens, sur les balcons !

 

Au fait, ce Covid 19, comment l’attrape-t-on ? La question se pose à chaque épidémie. Dans les années 50, Tom Lehrer, un chanteur américain peu connu sous ces longitudes mais qui gagne à l’être, répondait ainsi : « I got it from Agnes »

 

Redécouvrons aussi la zénitude (qui tourne depuis 2012 au moins)

« Je transmets ce tuyau parce que, pour moi, ça a marché : A la télé, j’ai regardé une émission dans laquelle un représentant du Dalaï-lama affirmait que, pour obtenir la paix intérieure, nous devions toujours finir ce que nous avions commencé, et qu’à cette condition nous bénéficierions davantage de calme dans nos existences. J’ai regardé autour de moi, j’ai fait le tour de la maison pour trouver les choses que j’avais commencées sans les terminer… Et… j’ai fini une bouteille de rosé de Provence, une bouteille de Bordeaux, une bouteille de côte du Roussyon, une vouteile de bodka, un buteil de poââre, le rest dwiski, et 1 bpoit de choccccla. Tou nimaggine pa com jem sens achemen mieu mintnan. Psasse el mssage a tou ceux con bsoin de paixintrieur et di leurrke jeu lé zèm. »

Tous mobilisés comme au Sénégal avec Youssou N’dour  et un collectif d’artistes.  Daan Corona ! (Vaincre le Corona)

 

Ne nous quittons pas sans réviser nos classiques avec les tontons confinés !

 

Et respectons les consignes. Lavatevi le mani !

Et merci aux soignants, et à tous ces artistes qui nous aident à tenir.

renaud

 

Dessins d’humour au Musée du Vin

Nous signalons une exposition de dessins de Michel Roman,

affiche

connu pour ses BD et son humour ravageur. Voici sa proposition de foi (sur lapassionduvin.com) :

Bonjour, je me prénomme Michel et je suis dessinateur humoristique et je dessine essentiellement sur le vin rouge. On ne peut rire que de personne ou de choses que l’on aime. Alors moi, le vin m’inspire de l’humour.

Et voici un avant-goût de l’expo (c’est jusqu’au 25 janvier)

Encore un peu ?

Outre ces dessins, l’album Vino Sapiens un calendrier 2020 y attend les amateurs. Avis !

calendrier

Finissons avec un quizz qui n’a rien à voir, proposé par Claude Josse, Grand-Maître  du Conseil des Echansons de France.

Voici une étrange scène : où se situe-t-elle, de quoi s’agit-il, et qui est ce personnage ?

vendangeetrange

Réponse à adresser au bon clos, qui transmettra.

Nouvelles en trois lignes

C’est une rubrique du journal le Matin que le critique d’art Félix Fénéon subvertit, en l’année 1906,  en y introduisant des nouvelles de son crû, rédigées en style expéditif, maniant l’ellipse et d’inspiration cynique.

Félix Fénéon par Valloton

L’ami Topor en fut illustra une édition moderne.

En voici quelques unes mettant en évidence les méfaits de l’alcool !

  • À peine mariés, les Boulch, de Lambézellec (Finistère), étaient déjà tellement ivres qu’il fallut les coffrer sur l’heure. (Dép. part.)
  • Un sexagénaire, M. Bone, d’Andigné (Sarthe), avait, ivre, si fort battu sa bonne qu’on allait le poursuivre. Ennuyé, il se pendit. (Dép. part.)
  • Ivre, P. Mérinier, de Vigneux, frappa d’un échalas Cocot, qui l’emmenait du cabaret. Cocot l’assomma d’un coup de binette.
  • Bien ivre, Langon, de Sceaux, rencontra sa femme et, comme elle se faisait acariâtre, il lui martela le crâne à coups de clefs.
  • Donatien Renaud, d’Esnandes (Ch.-Inf.), est mort carbonisé au violon municipal où, ivre, il avait mis le feu. (Havas.)
  • Sur le pont de Saint-Cyr, le peintre Maurice attendait son amie. Elle tardait. D’une balle, il se tua : ivresse et neurasthénie.
  • Foringer dit Rothschild, chiffonnier pantinois, rentra ivre, vida un litre de vin malgré son fils et le lui brisa sur la tête.
  • Rentrant au logis, le laboureur Vauthier, de la Chapelle-au-Bois (Vosges), y trouva sa femme Ivre et vertueusement l’étrangla. (Dép. part.)
  • V. Petit, de Marizy-Sainte-Geneviève (Aisne), voulait mourir, mais en joie ; il but deux litres de vin, un litre d’eau-de-vie, et mourut en effet. (Dép. Part.)
  • À la terrasse d’un marchand de vin du quai aux Fleurs, toutes les tables ont été brisées. Motif : le repos hebdomadaire.
  • Il avait parié de boire d’affilée quinze absinthes en mangeant un kilo de bœuf. À la neuvième, Théophile Papin, d’Ivry, s’écroula.
  • À boire ! criait Ducharle, qu’on appelle aussi Bamboule, et, sur refus, il fracassa de cinq balles les Fioles d’un café de Corbeil.
  • Les Blonquet suaient l’alcool. Un cabaretier de Saint-Maur osa leur refuser à boire. Ils le frappèrent d’un poignard indigné.
  • Ayant bu force bouteilles, Léonard Vergnies, de Crépy-en-Valois, s’est tué en se jetant par la fenêtre. (Lettre part.)
  • Napoléon, paysan de Saint-Nabord (Vosges), a bu un litre d’alcool : bien ; mais il y avait mis du phosphore : d’où sa mort. (Dép. part.)
  • Loin de lui solder les alcools dont ils étaient pleins, troix buveurs tapaient sur Drich. Les Villetaneusiens les lynchèrent presque.
  • Roger buvait à la régalade, sur un banc, à Stains. Un passant happe le litre, boit et, comme l’autre grogne, le lui casse sur la tête.
  • « Méfiez-vous de l’alcool et de la volupté », dit à la 32e Division le général Privât dans son ordre du jour d’adieux. (Dép. part.)
  • Fou d’alcool, Ballencker, de Levallois, père de sept enfants, a blessé sa femme d’une balle et s’est fracassé le crâne.
  • Depuis la séparation, le curé de Chanteheux (M.-et-M.) vendait aussi des alcools. Les Indirectes lui imposent la patente. (Dép. part.)

Et pour nos amis Clamartois, voici quelques témoignages de la renommée de notre bonne ville il y plus d’un siècle :

  • Malade et sans espoir de guérir, M. Ch. Bulteaux s’est ouvert les veines des poignets, bois de Clamart, et s’est pendu à une yeuse.
  • L’ex-négociant Fréd. Desechel (rue d’Alésia, Paris) s’est tué dans le bois de Clamart. Motif : il avait mal à l’estomac.
  • Impossible d’éventrer le coffre-fort de l’horticulteur Poitevin, de Clamart. Dépités, les cambrioleurs incendièrent sa grange.
  • Des voitures de cambriolage ont emporté les meubles, bronzes, vins des villas qu’ont à Clamart MM. Pigelet, Baguet, Verdier.
  • En gare de Clamart, le tourneur sur métaux Maurice Planchon a été tamponné par un train. Il est en fort méchant état.

  • Mlle Martin et M. Rougon n’auront pas de postérité. Un rapide les a écrasés à Clamart.  Ils devaient se marier sous peu.
  • Un Saint-Germain-des-Prés-Clamart a tamponné, vers minuit, rue de Rennes, un Malakoff, qui prit feu. Plusieurs voyageurs blessés. 

  • À Clamart, le préfet posa la prime pierre d’un groupe scolaire et orna de la rosette violette ou de palme des boutonnières.

Topor

Il ne reste plus beaucoup de temps pour visiter l’expo Topor, jusqu’au 16 juillet à la BNF.

L’occasion de réaliser l’étendue des talents de l’auteur de la cuisine cannibale, de la planète sauvage, l’illustrateur d’Hara Kari et des oeuvres de Marcel Aymé.

Prince de l’absurde et de l’humour noir, cet échappé de justesse de la rafle du Vel d’Hiv disparut il y a vingt ans à 59 ans.

Nous en rapportons quelques images, comme cette affiche de l‘amateur de Bordeaux

dont le même motif a dû servir d’enseigne à un caviste sans doute

Ci-dessous un jeu de table ( lithographie 1996)

Un bon vivant qui illustre ici une recette de tripes (?) à la sauce Mornay (en allemand)

Celui qui a dit : Une bonne vieille bouteille de vin est aussi rare, aussi miraculeuse qu’un vieux pas con. Ca arrive, mais mieux vaut ne pas trop y compter, a toute sa place dans le Panthéon du Bon Clos ! Entre ici, ami Topor !

Hara-Kiri

Lait maternel qui a abreuvé notre jeunesse, caustique élixir qui  a éduqué toute une génération « bête et méchante », Hara-Kiri n’est plus, mais il revit toujours avec cette exposition que l’on peut voir en Arles (jusqu’au 25 septembre).

On se souvient qu’à sa façon, Hara-Kiri a participé à la cause anti-alcoolique que le bon clos soutient, pardi. En voici quelques témoignages.

C’est le regretté Fred qui avait prêté son visage  à une campagne imagée.

lalcoolismedonnetillenezrouTous les arguments sont bons pour une juste cause !

napoleonalcooliqueOn a quand même le droit de boire un coup un soir de réveillon

bonneannéebonnechantéMais attention aux accidents avec le champagne ! Pas avec les pieds !

réveilloncataCet appareil qu’arbore le Professeur Choron permet de garder l’haleine fraîche…

alcooldanslesangmaishaleinefraicheen cas de contrôle (au cas où il n’aurait pas sur lui le document qui suit)…autorisationIl faut bien rentrer chez soi. Boire et conduire avec Bison Bourré !

bisonbourré bisonbourré2 bisonbourré3C’était une belle bande de fêtards ! R.I.P.

charliematinmars81Celle qui suit a été vue dans une autre expo, consacrée à la ligne Maginot. Elle provient du petit ouvrage de Bousse. On ne rigole plus.

lalcooltuelhommeMais ne quittons pas Arles sans nous remémorer le vin croate servi par l’ami Guy.

vincroateUn vin capiteux, alcoolisé (15,5°), mais assez délicieux finalement, du vignoble de Pelješac. Le cépage « petit bleu » (plavac mali) est un cousin du zinfandel. vincroate2Comment font-ils cela ? Il faudrait aller voir sur place.