Officiellement, ce sont quatorze associations (*) qui se sont donné le mot pour organiser ce mâchon de rentrée le lundi 12 septembre à la Bonne Franquette, adresse réputée de la Butte.
aimer, manger, boire et chanter : la devise de la bonne franquette
Il s’agissait une fois de plus de célébrer la parution de « J’aime la saucisse« , d’Emilie Greenberg, « plus qu’un livre de cuisine, un mode de vie ! »
Nombreux étions nous à nous être levés tôt pour nous retrouver à l’heure où d’autres prennent leur petit déjeuner, un verre de Sauvignon blanc frappé ou de merlot lyonnais à la main,
prêts à trinquer avec le têtes connues et inconnues, non sans avoir échangé un rapide « ça va ?« , et à faire honneur aux charcutailles proposées à foison : mortadelle de Bologne, rosette à l’ancienne de Colette Sibilia, pâté basque, spianata piccante (pas tant que ça) de Calabre, andouille…
Chez les franc-mâchonnes on ne garde pas son drapeau dans sa poche
A table, ce sont, arrosées de beaujolais rouge et blanc, quatre recettes de saucisse qui furent proposées : Francfort et Strasbourg en choucroute, végétale aux spaghettis, Toulouse aux pochas (= haricots, sortes de coco), et montbéliarde aux lentilles cuite au gène (= marc de raisin en pays beaujolais) de Brouilly.
L’intronisation de l’héroïne du jour Emilie Greenberg, autrice de Vive la saucisse, dans la confrérie des compagnons du Beaujolais fut largement applaudie.
De même que Charlie, venu avec sa guitare chanter « les copains d’abord » , « le petit vin blanc » et bien d’autres airs festifs.
Est-ce l’effet des boissons ingurgitées ? Nous avons fait en sortant une drôle de rencontre dans les rues avoisinantes…
Merci à tous, organisateurs, restaurateurs, vignerons, participants pour cette belle fête.
(*) liste des organisations participantes :
Le devoir parisien des compagnons du Beaujolais La confrérie de Saint-Juliénas des Prés L’association des bistrots et cafés de France La sélection de Montmartre des Beaujolais La commune libre de Montmartre L’Académie Rabelais La commanderie du clos Montmartre Le clos des Arènes de Lutèce (200 pieds de vigne y ont été replantés) Le clos de la Doyenne L’Amicale du Gras (fondée en 2014) Les joyeux mâchonneurs du Vaudésir Le club de la saucisse libre L’Amicale du sauciflard (désigne chaque année le meilleur saucisson de France) Les Vegans dépressifs !!!
On se souvient de ce petit pays de l’ex-Yougoslavie, entouré de montagnes et planté de vignes. Nous l’avons parcouru en 2016. Des circonstances favorables nous y ont ramenés.
Nous avons retrouvé Ljubliana et son charme austro-hongrois. Nous y avons été accueillis par Janesz, un membre de la ZDRUZENJE SLOVENSKEGA REDA VITEZOV VINA (l’Association de l’Ordre slovène des chevaliers du vin), grand amateur de vin bien sûr. Il est Vice-Président de la FICB (Fédération Internationale des confréries bachiques). Il nous a fait déguster un pinot noir domaine Jamešk de la vipavska dolina, vallée à l’ouest de la Slovénie jouxtant l’Italie où sont les meilleurs crus ;
Janesz nous présente aussi son ami Marin Berovič, un homme aux multiples talents : professeur d’université en biotechnologie, membre de jurys internationaux de dégustation, peintre, guide touristique… ; Marin est aussi Ambassadeur de sa Confrérie, le « Consulat de Slovénie de l’Ordo Equestris Vini Europae », où il nous accueillera le lendemain pour participer à un chapitre exceptionnel.
tableau de Marin Berovič, vignobles prés de la frontière italienne
Avant de rallier Celje, nous sommes entraînés au château qui domine la ville. Là nous rencontrons Milan Podgačnik, grand-maître (Ambassador) de la ZDRUZENJE SLOVENSKEGA REDA VITEZOV VINA, qui nous a invité à déjeuner. Docteur vétérinaire de formation, il été ministre de l’agriculture et promeut tant qu’il le peut les vins de son pays !
Le chemin de la gare passe par les jardins de la maison des écrivains, où se tenait un salon des vins effervescents (penečih vin). Nous en avons bu d’excellents, comme celui de Mika ou d’Anna…
A l’arrivée en soirée à Celje, à une heure de route, c’est Tomislav, Senator du Consulat Slovène de l’OEVE, qui nous accueille et nous remet un carton de pinot gris, des fois que nous aurions une petite soif.
Tomislav Kovačič inaugurant la journée
Le lendemain samedi, rassemblement des « légatures » venues de toute la Slovénie, ainsi que des délégations d’Autriche, de Croatie, de Slovaquie, d’Italie… qui vont défiler au son de l’harmonie jusqu’à l’église abbatiale Saint Daniel, lieu de la cérémonie.
Nous y rencontrons le Professeur Julij Nemanič, universitaire, longtemps représentant de son pays à l’OIV, qui va y recevoir le diplôme d’honneur de la FICB.
remise du diplôme d’honneur de la FICB à Julij Nemanič
Nous assistons aux intronisations de dizaines d’impétrants
et sommes charmés par le concert donné par deux harpistes.
C’est au Celjski Dom que sera servi le déjeuner attendu par tous. Mais il faudra auparavant boire le verre de la fraternité
avec les chanteurs du groupe Erosi
qui régalent le public de chants slovènes traditionnels, dont certains titres sont évocateurs.
– Mi Slovenci vinca ne prodamo (nous les slovènes ne vendons pas de vin, parce que nous savons bien boire. On se réunit, on est de bonne humeur, et on chante gaiement.)
Le repas gastronomique fut servi avec les vins ad hoc. On s’en convaincra en découvrant le menu
Ce déjeuner bien arrosé commencé vers 15h se termina vers 18h. Rentré à l’hôtel, le Professeur Sénateur Karl (historien officiant à Klagenfurt) nous a convaincu de partager une bouteille de ce pinot gris dont on a parlé plus haut.
Ce qui fut fait !
Terminons cette visite éclair en Slovénie avec quelques belles pièces découvertes dans les musées et échoppes.
Nous y avons cette fois-ci trouvé cette scène d’auteur inconnu représentant Bacchus en bonne compagnie.
Et voici un buveur, lui aussi d’auteur inconnu, du 17ème siècle (ces tableaux auraient été récupérés par les partisans à l’issue de la dernière guerre).
Ce jeton circulaire fait partie d’une série de 12 tous différents et représente un jeune homme buvant au tonneau ; il ne mesure que quelques centimètres de diamètre.
et voici quelques chopes et verres.
Ce n’est pas les mains vides, mais avec ce précieux rouge mousseux, offert par un grand amateur, issu de vignes de la région karstique au-dessus de Trieste, et élevé 10 ans sur lies,
chateau intanto
et avec le désir sincère d’y retourner, que nous quittons cette terre de vin et de miel.
tableau de marin berovič, qui prépare un séjour-découverte des vignes et des vins de Slovénie pour 2023
Connaissez-vous les Francs Mâchons ? C’est une Société philanthropique pour la défense et l’encouragement de la tradition du mâchon, une tradition lyonnaise de repas chaud pris tôt le matin.
Nous y étions conviés par l’ami Gérard : Rendez-vous à 9h rue du Four, au Parisien, où des tables dressées sur le trottoir nous attendaient. Nous y avons retrouvé aussi l’ami Olivier, animateur de la section parisienne, ainsi que quelques têtes connues du Devoir Parisien du Beaujolais parmi une vingtaine d’autres francs mâchons.
Il faisait grand beau, point trop chaud, et l’on pouvait se rafraichir d’emblée avec un Hautes-Côtes de Beaune blanc proposé par un viticulteur bourguignon.
Après les charcuteries, on nous présenta un os a moelle accompagné d’une tête de veau gribiche, puis une poitrine de veau farcie.
Des magnums de chiroubles, venus en nombre, comblaient sans cesse les verres et les gosiers.
Et l’on finit en musique avec Maxime Andrieu…
Merci aux organisateurs pour cette belle matinée, et la démonstration qu’un repas matutinal peut remplir la panse toute une journée !
Avec les vendanges, Octobre voit fleurir les festivités.
Ainsi Rueil (la Confrérie des Clos de Rueil Buzenval, dont nous avions fêté les 40 ans il y a 2 ans) tient son chapitre tous les ans à l’occasion de la fête des vendanges de la république de Buzenval, attirant les habitués de Suresnes, Montmartre, Rambervillers (les gaubres gousteurs de testes de veau) , mais aussi cette année les taste-cuisses de grenouilles de Vittel, les vieilles murailles de Mantes la jolie, les Echansons et les fidèles de Clamart (malheureusement sans Dame Nicole Olmeta empêchée, mais à qui les Grands Maitres envoient leur bon souvenir),…
Parmi les nombreux intronisés, il faut signaler Michel Devot, Président de Cocorico et chevalier de Saint-Grégoire, et Dame Chantal, de Clamart !
Ils n’on pas boudé les savoureux vins du cru
et fait honneur au déjeuner en musique offert généreusement (mais pas goûté le pain traditionnel).
Ici l’on chante
vive Bacchus, vive Bacchus, vive le vin qui nous régale, vive Bacchus, vive Bacchus, vive Rueil et Buzenval !
Nous avons été heureux de retrouver Alain Zalmanski, chef de choeur, chanteur, et bien d’autres choses encore, qui est à la tête d’une imposante collection de partitions. Il faudra voir ça.
La semaine suivante, on se retrouvait au Musée du Vin chez les Echansons pour une soirée gastronomique sur le thème du Sud Ouest. Foie gras, magret fumé, boeuf gascon, et pour finir pruneaux d’Agen étaient accompagnés par des vins landais et périgourdins.
C’est sous la double égide des muses Euterpe et Erato que se déroula le chapitre avec les intronisation de Jean-Luc Bourré, violoncelliste émérite, qui nous régala de quelques morceaux de Bach, Saint-Saens, et Massenet,
puis à celle de notre ami Michel Mella,
vice Président de Cocorico et Grand Chancelier de la Grappe Yerroise, mais aussi inlassable promoteur de la poésie.
Ce soir les muses étaient avec nous !
D’autant qu’ un habitué de ces agapes, Jean-Louis, offrit au Musée une assiette chinée dans quelque brocante, affichant le poème : l’Amour et le Dieu du Vin, par M.Delalande, professeur.
Il commence ainsi :
Ovide dit : il faut aimer, Horace dit : il vaut mieux boire… … Mes bons amis pour être heureux il faut les croire l’un et l’autre
et, après un argumentaire assez convaincant, se conclut par
On doit auprès de la beauté, Cédant au vin, à la tendresse Boire jusqu’à la gaîté, Mais aimer jusqu’à l’ivresse.
L’air est à chanter , est-il indiqué, sur l’air de « prenons d’abord l’air bien méchant« . Voilà de quoi nous intriguer. Il s’agit d’un air apparemment bien connu à l’époque qui provient d’une « comédie en un acte mêlée d’ariettes par Marsollier. Musique de Dalayrac. Représentée pour la première fois sur le Théâtre de l’Opéra-comique, rue Favart, le 10 février 1799 « Les deux prisonniers : Adolphe et Clara », » qu’on aurait pu voir en 2016 au Vingtième Théâtre.
On trouvera les paroles complètes de cette chanson publiée en 1825 dans le chansonnier des grâces. Et voici la musique !
C’est une tradition de nos terroirs, qui s’est bien perdue mais qui vit encore dans nos souvenirs, la soupe de vin sucrée au pain. On l’appelle miot ou miotte en Touraine, nous rappelle l’ami Armand. Mais aussi bijane en Anjou, mijet en Poitou (ou mijhot), trempée, trempine en Vendée, trempusse en Bourgogne, tosti en Provence, Rôtie quand elle est chaude (en poitevin, on demandait : « É-t-o de la trempaïe ou de la routie ? comme est-ce du lard ou du cochon).
Elle rafraichissait les travailleurs dans les champs.
Sganarelle en prescrit à une fille muette dans le Médecin malgré lui, car “Il y a dans le vin et le pain, mêlés ensemble, une vertu sympathique qui fait parler ; ne voyez-vous pas bien qu’on ne donne autre chose aux perroquets, et qu’ils apprennent à parler en mangeant de cela ?”
Peut-être pour cela l’appelle-t-on soupe au perroquet en région bordelaise ?
La recette est simple : vin rouge, un peu d’eau, sucre ou miel, pain rassis.
Miot, miotte, miget viendraient de mie (de pain). Tremper signifiait mélanger au 13ème siècle ds liquides, d’où les trempées, etc. (cf. les mots de l’ivresse et du vin de Martine Courtois)
Les nostalgiques pouvaient aller à la fête du miget , chaque année début juillet à Coulon, dans le Marais Poitevin. Las, c’est fini depuis cette année ! mais la fête continue, annonce le Comité des Fêtes, et qu’on se rassure, « le miget, la grillée de mogettes et le préfou sont toujours au rendez-vous ! «
Ce samedi 19 mai nous fêtions la fleur de la vigne au Musée du Vin, entrainés par les Jeunes Echansons qui avaient choisi la Touraine de Balzac comme fil directeur.
Ce fut l’occasion pour cette noble Confrérie d’accueillir dans ses rangs Guillaume Filiu, jeune homme passionné de vins dont la fréquentation assidue des clubs d’oenologie et l’animation de soirées du même tonneau impressionnent.Ce fut aussi l’occasion de mieux connaitre l’art du Compaignon Eric Meilhoc, promu au grade de Grand Officier. Ce grand parfumeur nous a fait la fleur de nous faire découvrir des odeurs envoûtantes de productions animales utilisées en parfumerie comme l’ambre gris, le musc, le castoréum et la civette.
Ceux qui n’auront pas tout retenu ou pas pu assister gagneront à lire l’article sur la composition des parfums publié sur aromastyle : on y apprend que l’ambre est produit par par le cachalot, le musc par le chevrotin porte-musc (cervidé asiatique),
le castoreum par le castor bien sûr, et la civette par ..la civette.
Un quizz fut ensuite proposé, où il fallut savoir le nom courant du cépage Balzac noir, par exemple. Ou encore les points communs entre Claude Josse, Grand-Maître des Echansons de France, et Honoré de Balzac. Il y en a ! Il fallut aussi reconnaitre deux vins servis à l’aveugle. Voici les fiers gagnants.Le repas faisait la part belle aux produits du terroir ligérien : rillons, boudins, rillettes, tourtes, saumon, chèvres… accompagnés des vins choisis par la Grande Pipetière : sauvignon, cabernet franc, gamay, chinon blanc moëlleux. En a-t-elle profité, astreinte à corriger les copies du quizz tandis que tous se régalaient ?
Voici un winewomanshow, qui ne peut pas laisser indifférent les lecteurs du bon clos. Ecrit et mis en scène par Michel Thibaud, c’est un festival de jeu de mots et d’à peu près, la magie d’un génie sortant de sa bouteille et la laissant en mille… meursaults, 3 copines en bisbille à cause d’un saint-amour : tu madiran tant !Dans sa belle robe rouge (de la haute biture !) Sylvie, nous accueille aux accents de « c’est beau la petite bourgeoisie qui boit du champagne« . Incarnant tour à tour les 3 copines Margaux, Vouvray et Fleurie, elle égrène ces trouvailles avec un sourire complice, allant jusqu’à « traduire » pour les néophytes qui n’ont pas compris, car pas assimilé le copieux lexique remis à l’entrée.Nonobstant les gorgées qu’elle avale avec ferveur (ce Pommard m’a tuer !), Sylvie, par ailleurs ministre de l’oenologie de la République de Montmartre, tient sa salle qui le lui rend bien en buvant goulûment ses paroles. Mais gare aux bavards, retardataires et autres importuns, impitoyablement remis à leur place. Sinon je minervois !Des gorgées, le public qui se pressait ce mardi 26 mars au petit Gymnase eut l’occasion d’en boire, car une dégustation exceptionnelle était prévue ce soir-là en l’honneur du « Sans Fourchette« , projet innovant de l’association « Mémoire et Santé », destiné à favoriser la convivialité avec des personnes souffrant de troubles neuro-végétatifs en servant des bouchées à prendre avec les doigts.
Et il y en avait d’exquises !
Merci aussi au domaine du Cassard et à la cave de Turckheim qui firent goûter leurs crémants et vins tranquilles. Avec une mention spéciale pour les côte de Blaye Prestige (blanc 2018 et rouge 2017) puissants et gouleyants. Ah ! mais ! Et merci aux échansons qui servirent sans mollir les amateurs.Le Génie du vin, chinon rien ! Allez y, c’est tous les mardi soir au Petit Gymnase.
la carte est réduite mais recèle une pépite : le porc capelin mariné qu’on ne saurait trop recommander, accompagné par exemple d’une bouteille de Los Ribos 2016, du domaine Yohann Moreno dans les Corbières, un assemblage carignan-grenache-srah-mourvèdre très réussi.Quelques oeuvres exposées mettent de bonne humeur, comme ce Nectar
Pour leur 65ème anniversaire, les Echansons avaient mis les Provinces de France à l’honneur, et d’abord l’Ile de France dont on oublie trop la contribution aux produits du terroir.
C’est ce qu’a rappelé l’ami Jean-Michel Besancenot, de l’Académie de l’agriculture, chevalier de la Confrérie du Brie de Melun :
par sa production de céréales, l’Ile de France est la première région boulangère de France ; il en est de même pour la production de cresson ; sont réputés aussi la poule de Houdan(la plus proche de nous avec ses cinq doigts, on ne peut en dire autant des ovins « Ile de France » , race sélectionnée au 19ème siècle par croisement de mérinos de Rambouillet et de béliers anglais, à la conformation parallèlèpipédique, l’encolure courte, la face blanche dépourvue de laine, le nez dépigmenté, le toupet blanc sur le front, les oreilles portées horizontales à semi dressées, la toison fermée -mèches carrées d’égale longueur)les champignons et le jambon de Paris, et bien sûr les AOP Brie de Melun et de Meaux, sans oublier le Brillat-Savarin (IGP) dont la zone de production va de la Seine et Marne à la Saône et Loire.Ci-dessus l’assortiment d’entrées issues de ce terroir que les convives ont pu déguster. Les plats suivants honorèrent aussi la Normandie et ses coquilles saint-jacques, servies avec un Suresnes 2017 « les terrasses de Guillaume », un chardonnay bluffantet l’Alsace et son coq au riesling. Les fromages furent servis avec un magnifique Givry 1er cru 2016 clos charlé du domaine MoutonMerci à l’équipe du caveau des échansons (musée du vin) qui nous servit cette fine cuisineet bien sûr à la grande Pipetière Monique pour ses choix avisés.
Merci également au Souffle de Bacchus, préalable obligé aux agapes qui outre ses chants bachiques et de terroir offrit un hommage au maestro Jacques Offenbach dont on célèbre cette année le bicentenaire.A table avec les choristes, on reconnaitra ci-dessus à droite le pianiste René Andreoni et la chef de choeur Marie Françoise Bourdot (ci-dessous gratifiée d’un magnum du château Labastidié par le Grand-Maître Claude)Un Chapitre est un Chapitre, il y eut donc des intronisations de nouveaux Echansons, comme notre ami Jacques de la Confrérie Saint-Vincent d’Issy les Moulineaux, et des promotions comme celle de ce fier Grand Officier ci-dessous, accordées par le grand Maître dans sa grande pitié.
On mange des huîtres depuis l’Antiquité, les accompagnait-on alors de vin blanc comme on l’aime à le faire de nos jours ? Elles sont en tout cas aujourd’hui un incontournable de nos agapes de fin d’année.
Rendons grâce à la journaliste Ophélie Neiman (alias miss Glouglou) qui a publié récemment dans le Monde le tableau de Jean-François de Troy « le déjeuner d’huîtres » qui date de 1734-5.Le tableau fourmille de détails savoureux, comme le bouchon qui saute de la bouteille (c’est bien du Champagne !), la glacière où les flacons sont stockés,
les buveurs remplissant les verres, mirant la robe du vin, etc.