Chez Paul

Ce Paul dont nous parlons est rue de Charonne, derrière la Bastille. On y dîne excellemment (Ah ! la tentation de Saint-Antoine !), et il y a plein de choses à y voir.

On connait cette affiche de SEM vantant la Bénédictine

bénédictinemais pas ce tableau signé Gérard Ram (?)

gérard remCet homme buvant ne dit pas qui l’a peint

hommebuvantni celui-ci

tableauVoici enfin un tableau dont nous avons identifié l’auteur :  Bénédicte Bucher dont on verra les oeuvres dédiées à la table là)

bucherEt que dire de ce bas-relief portant la mention Penser ?

bas-relief PenserNe dirait-on pas deux anges pensifs, un verre à la main ?

 

Chapitre des échansons de France

C’est sous le signe de l’Argentine que le chapitre d’octobre des Echansons de France s’est tenu ce dimanche 25 octobre, preuve s’il en fut de l’esprit internationaliste de cette belle Confrérie. On y a vu l’illustre oenologue Michel Rolland, débarqué du bout du monde (et sans doute y repartant) avec force valises, intronisé comme Grand Officier,

mrollandetclaudeavec d’autres impétrants parmi lesquels on reconnaitra le Docteur Jean-Pierre Rifler,

intronisés médecin et oenologue, spécialiste du « french paradox », et, last but not least, notre camarade Gérard Maurice dont on pourra lire le compliment plus bas.

gérardetclaudeMais parlons des vins d’Argentine proposés par  EVA (El Vino Argentino de Juan Pablo Monserrat) et sélectionnés par la grande Pipetière Monique Josse pour accompagner une mémorable et gastronomique collation (empanadas, bife angosto salsa chimichurri, dulce de leche helado…).

Nous retenons le Festivo de la bodega Monteviejo (Torrentès, cépage argentin emblématique du pays) vin blanc sec d’altitude délicatement fruité,

festivoet le fameux Monteviejo colecciones 2009 « édition limitée », assemblage de malbec (80%) et de syrah (20%) cultivé et élevé à 1100 m d’altitude dans la Vallée de l’Uco, au pied de la cordillère des Andes, et  dont l’étiquette reproduit le tableau Paris-Buenos Aires d’Antonio Segui, (1991)

monteviejoqui illustre un passage fantastique entre ces deux cités -ce qui nous rappelle certaine nouvelle de Julio Cortazar (Autre ciel).

Il n’y eut pas de concert du Souffle de Bacchus, ce qui n’empêcha pas certaine tablée d’entonner les grands standards de la chanson à boire, quelle ambiance mazette !

Compliment d’intronisation de Gérard Maurice

Voici venir vers nous un singulier garçon
Qui, sensible à je n’ sais quel mystérieux attrait
Depuis quelques années caresse le souhait
D’entrer dans notre belle Confrérie d’Echansons.
lecomplimentCertes il fut élevé loin de la religion
Du vin, il n’eut pas la tétée au jus d’octobre*,
Et toute son enfance désespérément sobre
Il n’eut pour ce breuvage nulle prédilection.
Ainsi consacra-t-il ses forces et sa jeunesse
A exceller dans les sports les plus assoiffants
Courant à perdre haleine, marchant, roulant, glissant
Sautant et bondissant et navigant sans cesse.
Mais le destin un jour sourit à ce bon fils.
Son père lui commanda d’aller dans le Médoc
Collecter quelques vins du côté de Moulis.
Il faut bien l’avouer ce fut pour lui un choc.
Ayant dans l’assurance fait toute sa carrière
L’homme ne pouvait prendre cela à la légère
Il décida de faire son éducation
Et d’étudier à fond la dégustation
Auprès d’un « nez » ma foi des plus considérés
Et pour ses qualités maintes fois décoré**.
C’est alors qu’il connut du vin tous les mérites.
En pratiquant son art il progressa bien vite,
Il dégusta des crus de toutes les contrées.
Quelques années plus tard le voici affairé
A courir les jurys des concours généraux
Où il siège (et parfois qu’il préside, n’est-ce pas trop ?)
Il a pour nom Maurice, se prénomme Gérard,
Il vit à Palaiseau mais naquit à Clamart
Deux cités qui ont vu renaitre la culture
Oubliée de la vigne et où quelques mordus
S’acharnent à produire du vin comme nous l’aimons.
Notre ami s’y active fort et doublement,
Taillant, triant, pressant et bien sûr festoyant
entre deux marathons et trois courses de fond
qui le voient parcourir nos vignobles chéris
En Beaujolais, Médoc, cotes de Blaye, Cheverny
Grand-Maître, convenez qu’avec ce pedigree
Nous pouvons recevoir ce Gérard de bon gré !
* un emprunt dont tonton Georges nous absoudra !
**  Alain Segelle

 

en pays charentais

Il est loin le temps où les Charentes ne produisaient qu’un vin bon pour la distillation du Cognac. Les efforts accomplis depuis quelques dizaines d’années ont donné des résultats, et l’on produit aujourd’hui des vins blancs secs aimables, aromatiques.. et de petit prix avec les cépages traditionnels ugni blanc et colombard, mais aussi avec les sauvignon, chardonnay et autres chenin, souvent assemblés.

Lire la suite « en pays charentais »

A la foire de Paris

La foire de Paris battait son plein ce vendredi 8 mai, quand des personnages inattendus y firent leur apparition au milieu des milliers de badauds : les Confréries d’Ile de France dans leur plus beaux atours, suscitant les réactions les plus diverses.

« C’est des gens qui boivent », « c’est des francs-maçons » put-on ainsi entendre, entre deux vivats.

C’est à l’initiative de COCORICO (Comité de Confédération des Confréries d’Ile de France) et de son nouveau Président Ruben Martinovsky

cocorico  que la fine fleur des Confréries s’y est retrouvée, pour défiler au son de la fanfarmonie Band’Originale,

band'originale(La Band’Originale, « fanfarmonie » dirigée par Thomas Pearce « Dizzy« , est spécialisée dans la musique de film français. On écouta ainsi dans la joie la soupe aux choux, inspecteur la bavure, les tontons flingueurs, etc.)
dizzythomas dizzy dans ses oeuvres

et assister à un chapitre exceptionnel de la Confrérie des Compagnons du Brie de Meaux où fut intronisée la master chef Nathalie Nguyen.

nathalienguyenCi-dessus Nathalie Nguyen prenant connaissance de ses nouvelles responsabilités

Il y avait là les Echansons de France réunis autour de Claude Josse et accompagnés par leur aumônier le Père Xavier, bien connus des amis du bon clos,

échansonsles chevaliers du Brie de Melun,

melunceeux de Montereau,montereauet les Compagnons du Brie de Meauxmeaux la Grappe Yerroise,

yerresla Saint-Vincent d’Issy-les-Moulineaux,

issyet aussi la Pomme de Villiers sur Morin, le Vin de Suresnes, les Talmeliers d’Ile de France,

talmeliersle Clos Saint-Vincent de Noisy le Grand

noisy-le-grandles Compagnons d’Irminon (Combs-la-Ville), un chevalier de Bacchus de Bagneuxbagneuxet combset trois de Saint-Antoine.

saint-antoineles Compagnons de l’Asperge et du vin de Sannois

sannoisEt, last but not least le Clos de Clamart, on s’en sera douté.clamartQui promouvant le vin, qui le fromage, qui le pain, qui la charcuterie, qui ses productions vivrières …

C’est le coeur plein d’espoir que, profitant d’une pause, certains sont allés au pavillon 5.2 faire le tour des stands « vins et gastronomie ». Ils y retrouvèrent David, de la maison Eugène Ellia, un bourguignon habitué des marchés gourmands de Clamart qui offrit une tournée générale de sa cuvée la ruche d’or,

tourneegeneraleun chardonnay 2011 qui n’a pas encore droit à l’appellation Meursault car issu de jeunes vignes (7 ans).

On retrouvera David à Clamart au marché de Noël.

Un peu plus loin, c’est Antoine de Galzain, directeur de France Bleu Ile de France, intronisé chevalier du Clos de Clamart il y a deux ans, qui reçut la délégation clamartoise dont le passage fut annoncé sur les ondes à 17h08.

chezfrancebleuC’est avec un verre de bon vin blanc de Tonnerre que l’on célébra ces retrouvailles.

Plus tard, ce fut le tour du master chef Norbert Tarayre d’être intronisé par la Confrérie du Brie de Melun.

intronorberttarayreUn public nombreux s’étant massé pour tenter de déguster sa tarte tropézienne, on s’éclipsa une fois de plus vers le pavillon 5.2 avec notre consoeur Nicole qui arbora fièrement son écharpe de Miss Cougar 2012, ce qui lui (nous) valut de nombreuses invitations sur les stands.

Ici chez le champenois Cheurlin-Noellat           cougarchampagnelà à Cahors (château Lagrezette)cougarlagrezetteet même en Italie où l’on fit le plein de pancetta e altre salccice..

cougarsaucissonsMerci à eux !

Pour revivre l’événement, voici une video réalisée par Cocorico

Viva Italia

Rue de Grenelle, en plein coeur du faubourg Saint-Germain, l’Institut Culturel Italien siège dans un bâtiment historique (il date de la fin du 18ème), l’hôtel Gallifet, où sont régulièrement organisés des événements… culturels proposés souvent gracieusement aux amis de l’Italie.

Vendredi 24 avril on y présentait un documentaire sur la Grande Guerre dans les Dolomites,

dolomiteet un concert donné pour promouvoir le festival Dino Ciani (fondé en souvenir d’un des plus grands pianistes de l’après guerre, disparu prématurément en 1974 à l’âge de 32 ans) qui se tient tous les étés à Cortina d’Ampezzo.

Quel concert ! nous avions devant nous Jeffrey Swann au piano, et la cantatrice Madelyn Renée qui nous chanta (entre autres grands airs) l’air de la griserie de la Périchole que les lecteurs du bon clos connaissent bien (et dans la salle, la grande pianiste Hélène Delaage, amie de Dino Ciano).

jeffreyetmadelynAh! quel dîner je viens de faire!
Et quel vin extraordinaire!
J’en ai tant bu, mais tant tant tant,
Que je crois bien que maintenant
Je suis un peu grise. Mais chut!
Faut pas qu’on le dise! Chut!
Si ma parole est un peu vague.
Si tout en marchant je zigzague,
Et si mon oeil est égrillard.
Il ne faut s’en étonner, car…
Je suis un peu grise, mais chut!
Faut pas qu’on le dise! Chut!

Le 25 avril est un jour férié en Italie, l’anniversaire de la Libération de 1945. L’accueil fut à la hauteur de la circonstance. Conviés à boire un verre, c’est à un original festin dinatoire préparé par le chef Matteo Siorpes du refuge Averau, qu’ont été invité les participants. Certains plats évoquaient la Grande Guerre, comme ce potage servi dans des gamelles. On n’oubliera pas les « capelli d’alpino », sortes de ravioli ouverts aux fromage, noix et tomate ;

rifugioni les gobelets de grappa en chocolat ; ni le belle ragazze que se hanno accalcato per il buffet.

Les vins de Valpolicella,  proposés par Hilaria, provenaient de la Tenuta Santa Maria Valverde.

hilariaNous sommes maintes fois revenus sur l’exquis Amarone (bouteille bourguignonne).

On trouvera une présentation détaillée de la soirée.

Allora, mille grazie, e viva Italia !

 

Mozart à Lyon

L’ami Alain nous fait connaître cette adaptation (musique Roger Miller, paroles John Allison) de la petite musique de nuit, du divin Mozart, à la non moins divine gastronomie lyonnaise.

Qu’elles vont bien ensemble ! N’en déplaise aux puristes… Et que coule le beaujolais !

En voici une version par le choeur de l’île présenté le 8 juin 2014 à Gatineau, Québec

En voici une version plus ancienne (1997) par la chorale voix sans frontière en l’église Saint Denis d’ Avion (Pas de Calais)

Une partition n’est plus disponible aux Editions A Coeur Joie.

PS :et voci les paroles trouvées sur le blog de l’ensemble vocal de Charly/Marne– Texte intégral :
À table ! À table les amis !
Choisissez vos plats, bon appétit! 
Caviar, salade aux harengs saurs, la tarte aux épinards, les oeufs en mayonnaise, la salade niçoise, salade lyonnaise, salade grenobloise, l’assiette anglaise : foie gras rillettes, andouillettes, vol au vent, boudin blanc, saumon fumé, et cervelle de canut miam!
Arrosé avec du beaujolais, fleury, morgon, brouilly, chénas, juliénas, saintamour, chiroubles, côtes de brouilly, moulin à vent, régnié durette, montrachet et muscadet, sauternes, pouilly, sancerre, entredeuxmer, monbazillac, gewürztraminer et riesling !Puis merlan, mulet, la barbue à l’oseille, morue, les maquereaux marinés, le cabillaud mornay et truite et turbot, haddock, hareng, lotte, limande, colin, anguille et daurade, homard, crabe et langoustines, et les sardines grillées, moules frites, huitres, écrevisses et scampi frits, coquilleS saint jacques et bien sur des quenelles !

Une petite pause pour digérer, prenez donc le trou normand !

Tripes ! Des tripes ! Le tablier d’sapeur ! Les rognons aux pommes à la vapeur, lapin, liévre, coq et pigeon, agneau, boeuf, chevreuil et mouton, canard, faisan, perdreaux, poulet, une escalope de veau, une entrecôte grillée, le poulet marengo, rôti d’agneau au lait, le gratin dauphinois, les pommes de terre au lard, les aubergines sautées et les carottes glacées, sanglier, porc, dinde et coquelet, courgettes, poivrons, bettes et oignons, tomates, endives et champignons, choux, haricots verts, asperges, artichauts, cèpes, petits pois et frites, et des pommes frites !
Le choufleur gratiné, les salsifis sautés, le plateau de fromages : fromage blanc à la crème, cantal, munster, roquefort, guyère, bresse bleu, saint paulin, saint félicien… 

Attends ! Attends ! C’est toujours pas fini !

Rebelote, tant pis pour l’appétit!

Caviar, salade aux harengs saurs, la tarte aux épinards, les oeufs en mayonnaise, la salade niçoise, salade lyonnaise, salade grenobloise, l’assiette anglaise : foie gras, rillettes, andouillettes, vol au vent, boudin blanc saumon fumé, et cervelle de canut, miam! Arrosé avec du beaujolais !

Au dessert : les îles flottantes ou la tarte tatin au caramel, au beurre, au kirsh, chantilly, chocolat, mousse au chocolat, tarte au citron, un café bien serré avec un pousse café pour digérer !

Goûtez donc ce vieux cognac, un vieil armagnac !

Ah! Si vraiment vous insistez, encore un verre pour digérer, encore un verre à votre santé!

Faites appeler le chef pour le féliciter !

Quel somptueux repas ! Oui, c’était délicieux, vraiment délicieux!

Au Scheffer

Ce bistrot de la rue Scheffer, à Passy, est une bonne adresse pour déjeuner dans le quartier, mais il faut réserver !

Voci des affiches que l’on peut y voir

marcello-dudovich-martini-and-rossi-vermouth-biancoMartini & Rossi, du dessinateur et illustrateur italien Marcello Dudovich
champagnepommeryPommery & Greno

Si celle-là n’a pas été vue sur place, c’est que c’était  à Drouot. N’importe ! Elles vont bien ensemble.

garconuncocadesincasVoila qui nous rappelle l’époque du vin Mariani !

A Castillon du Gard

C’est dans ce joli village « médiéval » aux belles rues pavées que l’on a vu cette treille impressionnante qui n’attend que le printemps pour refleurir.

vigneacastillonAu Clos des Vignes, étape gastronomique obligée

lesclosdesvignes  enseigneclosdesvignesceci nous rappelle une autre enseigne vue pas très loin à Uzes, mais de nuit

enseignecavisteC’est dans l’assiette que ça se passe (c’est bon et raisonnable, et il y a du Bourdic en pichet), mais il y a aussi un effort de décoration.

octogone potdefleurs tonnelier

vitrineclosdesvignesA quelques kilomètres, dans la bonne ville d’Uzes,  les fûts s’alignent dans les caves vénérables du palais ducalcellierducal

A Nice

Voici une affiche vue au démodé, petit restaurant niçois que l’on ne saurait trop recommander, découvert avec l’ami Chris.

troisaubarOn y voit aussi cette partie de cartes bien connue…

partiedecartesC’est de la vraie cuisine niçoise, estampillée Armisen et Martin. Allez discuter le coup avec Marie-Jo !