C’est derrière Tenerife, la deuxième plus grande ile des Canaries par la population (près d’1 million d’habitants). Un peu moins grande (1560 vs. 2034 km2), elle l’égale par ses paysages inouis, ses quartiers et monuments coloniaux et la surpasse sûrement sur le plan archéologique.
Bien sûr, pour ce qui est du vin, rien ne vaut Lanzarote et ses vignes plantées dans des trous volcaniques, mais il y a quand même ici quelques vignes, comme ci-dessous du côté du pico de Bandama (les premiers bourgeons apparaissent début mars).
Il devait y en avoir plus dans le passé, comme en témoigne ce fouloir et cette réserve vus dans une maison troglodyte du centre montagneux (museo etnografico Casas cuevas, Artenara)
Voici une carte des principales exploitations trouvée dans le guide des vins de grande canarie
Dans le nord de l’île, une rhumerie est installée depuis 1884.
On y trouve des barriques joliment décorées, comme celles ci-dessous, signée César Manrique (le grand homme de Lanzarote), ou par le groupe rock Ilegales
Réserves impressionnantes !
Après la mise en bouteilles
Une vaste gamme est produite : rhum blanc, añejo, au miel, liqueurs diverses… que l’on peut déguster après la visite.
Un bel endroit pour prendre l’apéro est la locanda El Roque, sur la côte Nord. Le patron s’appelle Attilio, c’est un italien volubile.
Elle est située dans un village perché sur un éperon rocheux avançant en pleine mer, où l’on ne circule qu’à pied. Un lieu magique qu’il faut mériter et où on ne tombe pas par hasard.
A l’autre extrémité de l’île, au sud-ouest, se trouve Puerto de Mogan. Un village balnéaire plein de charme aux multiples recoins. On peut y découvrir la Casetilla, un débit de boisson improbable.
et déguster les produits du pays à la Casita.