Si ce n’est dans le vin que le mathématicien SIMON PLOUFFE a trouvé la vérité avec cette formule permettant de calculer la nième décimale du nombre Pi,
c’est avec du vin qu’il a célébré cette découverte.
La formule BBP (Bailey-Borwein-Plouffe) permet de calculer le nième chiffre après la virgule de π en base 2 (ou 16) sans avoir à en calculer les précédents. Elle a été obtenue en 1995 par Simon Plouffe en collaboration avec David H. Bailey et Peter Borwein.
Ceux qui n’ont pas peur d’un peu de technique mathématique pourront approfondir le sujet là.
Les autres pourront se remémorer ce quatrain du mathématicien Alphonse Rebière :
Que j’aime à faire apprendre un nombre utile aux sages Immortel Archimède, artiste ingénieur, Qui de ton jugement peut priser la valeur ? Pour moi, ton problème eut de pareils avantages.
Pas facile de trouver des matheux trinquant. En voilà deux
C’est à une conférence sur la vigne, de sa domestication à son amélioration génétique, que nous étions conviés par la Cité du Vin et ses « vendanges du savoir », le mardi 14 novembre dernier.
L’intervenant, Didier Merdinoglu, est chercheur à l’INRA de Colmar. Voici un résumé de son intervention qui nous a particulièrement intéressé.
Origine et évolution de la vigne
La vigne (vitacea), dont l’historicité remonte à plus de 60 millions d’années (pépins de la fin du crétacé retrouvés en Inde) , comporte 17 genres (vitis, cissus, parthenocissus…) et plus de mille espèces (V.silvestris, V.amurensis, V.berlandieri, V.rotundofolia…) dont une soixantaine du genre vitis où l’on distingue les sous-genres muscadinia et euvitis différant par leur nombre de chromosomes.
Au sein de euvitis, la « vraie » vigne, les espèces sont regroupées selon l’origine géographique européenne (vinifera, qui peut-être sauvage (sylvestris) ou cultivée (vinifera)), américaine, asiatique…
La vigne a été domestiquée par les premiers agriculteurs du néolithique, il y a près de 10 000 ans. Ils en tireront rapidement du vin (la lignée humaine, ainsi que certains primates, a acquis il y a 10 millions d’années la capacité à digérer l’alcool, avec l’activité des gènes de l’alcool deshydrogénase).
La vigne cultivée se distingue par son hermaphrodisme, la taille des grains et des grappes, son goût plus sucré, ses arômes… Depuis le Caucase, elle s’est diffusée le long du pourtour méditerranéen, du Danube, et aussi vers l’Asie, avec des évolutions locales, sans doute par croisements, notamment en Italie et en Espagne.
Peut-être 6000 cépages portant 12 à 15000 noms peuvent être aujourd’hui observés, fruits de l’évolution des cépages anciens, et d’une hybridation non intentionnelle.
Car ce n’est qu’au 19ème siècle que l’on commence à bien comprendre la sexualité des plantes, et que l’on peut parler d’hybridation intentionnelle, et ce n’est qu’au 20ème siècle, avec la découverte par Mendel des lois de l’hérédité, que l’on a les outils pour orienter les opérations.
On classe les cépages par rapport à leur période d’apparition : les « primitifs » (antiquité), les « anciens » (du moyen-âge), les « modernes » (17-19ème siècle) et les contemporains. Avec les connaissances actuelles sur l’ADN, on peut reconstituer les arbres généalogiques. On a pu ainsi montrer que le cabernet sauvignon est issu du cabernet franc et du sauvignon blanc, et que le merlot l’est du cabernet franc et du magdeleine des Charentes.
De même tout un ensemble de cépages apparus en Bourgogne comme le chardonnay, le gamay, le melon, l’aligoté… descendent du pinot et du gouais.
On découvre aussi le rôle du traminer (gewurz traminer en Alsace, savagnin blanc, à une variation près dans le Jura) qui est certainement un cépage « primitif », parent du pinot et du sauvignon blanc qui sont sans doute des cépages « anciens ».
Ce travail sur les cépages actuels est complété par des analyses de pépins archéologiques, qui ont permis de confirmer par exemple l’antiquité du savagnin blanc.
Un travail considérable réalisé récemment par une équipe chinoise et internationale sur plus de 3000 accessions (cépages cultivés et vitis sylvestris sauvages) a eu pour résultat de modifier notre vision de l’origine de la vigne. Les variétés de raisin de table du Proche Orient (et non du Caucase) seraient à l’origine, après croisement avec des variétés locales, des variétés cultivées et vinifiées dans la plupart des pays aujourd’hui.
Accéder à l’article « Dual domestications and origin of traits in grapevine evolution »
La crise phylloxérique
A partir du milieu du 19ème siècle, 3 fléaux, venus des Etats-Unis, s’abattent sur le vignoble européen : mildiou, phylloxéra, oïdium.
Les parades trouvées sont chimiques : soufre pour l’oïdium, sels de cuivre pour le mildiou, et génétiques : porte-greffes pour le phylloxera sur des pieds américains.
Une autre voie était la recherche d’hybrides résistants.
A partir des ressources génétiques (toutes les espèces du genre vitis, interfertiles avec la vigne cultivée), opérer des croisements (par exemple en éliminant la partie mâle et en pollenisant à partir un autre espèce), sélectionner les pépins produits, et recommencer plusieurs fois de suite jusqu’à obtenir le résultat désiré.
Les grands noms des hybrideurs français sont Georges Couderc, Albert Seibel, Steve-Villard, Vidal…
Plus faciles à cultiver, leurs produits on connu leur apogée au milieu du 20ème siècle, jusqu’à occuper le tiers du vignoble français, avant d’être dénoncés voire interdits pour mauvaise qualité ou risque sanitaire. La recherche en sera découragée en France, mais se poursuivra ailleurs comme en Allemagne où un cépage comme le Souvignier Gris, résistant à l’oïdium, fut mis au point en 1983.
On sait aujourd’hui qu’il existe des espèces particulièrement résistantes aux maladies. Tout l’enjeu est d’insérer les gènes correspondants dans la vigne cultivée, sans dégrader leurs qualités organoleptiques, par un processus d’introgression. C’est l’objectif du programme ResDur de l’INRAE.
Compte tenu du nombre de croisements nécessaires, de façon à ne sélectionner que les caractères souhaités, un des problèmes est la durée du processus, car un pépin n’est fertile qu’au bout de 3 ans en milieu naturel. Un mode de conduite a été élaboré permettant de réduire ce délai à moins d’un an.
On s’intéresse aux marqueurs moléculaires de la résistance qui peuvent être identifiés dès le début de la croissance, aux premières feuilles, et se concentrer sur les plants intéressants, qui sont alors implantés en vignoble, où une sélection intermédiaire, au bout de quelques années sera opérée. Les meilleurs candidats font l’objet d’une sélection finale, en vignoble, en partenariat avec l’Institut Français du Vin. Tout le processus prend au final une bonne quinzaine d’année. Les variétés Floreal, Voltis (blancs), Vidoc, Artaban (rouge) ont été finalisées en 2018.
Une deuxième série est apparue en 2021 : Coliris, Lilaro, Sirano, Opalor, Silanor
Ces hybrides ont une généalogie complexe, incluant des parents américains et asiatiques.
On constate une division par 10 des fongicides utilisés pour ces variétés résistantes. Devant ce succès, la plupart des interprofessions ont lancé leurs propres programmes de sélection, avec en vue la recherche de la typicité régionale. Sont également disponibles les variétés développées dans les pays voisins (Allemagne, Suisse, Italie).
L’avenir Avec le changement climatique, en 40 ans la date des vendanges s’est avancée de presqu’un mois en Alsace. La hausse des températures risque de modifier les qualités du raisin récolté (plus de sucre, moins d’acidité), et donc aussi celles du vin. Mais les cépages ne sont pas tout : outre la recherche de variétés végétales résistantes aux nouvelles maladies et adaptées au changement climatique, la viticulture doit aussi se pencher sur les méthodes de lutte contre les maladies (biocontrôle…), modes de culture…
C’est à une conférence sur les travaux de Louis Pasteur que nous étions conviés, ce jeudi 23 novembre, par la Coordination COCORICO des Confréries d’Ile de France.
Alain Marchal entouré des organisateurs M.Devot et M.Mella
Alain Marchal, président d’honneur de la Société des Amis de Louis Pasteur, docteur en pharmacie et ex-chef de service au laboratoire de biologie du CHG Louis-Pasteur de Dole, a captivé l’auditoire en décrivant le parcours du grand homme, né à Dole en 1822, élevé à Arbois, intéressé très jeune par le dessin (il a laissé de nombreux portraits), reçu à l’Ecole Normale Supérieure où il étudie la Physique et la Chimie, puis Professeur en faculté des sciences à Strasbourg et à Lille.
Albert EDELFELT (1854-1905): Louis Pasteur (1822-1895), chimiste et biologiste – détail – 1885 – huile sur toile – DO1986-16 – Photo Credit: Musée d’Orsay Paris / Aurimages
C’est là que ce spécialiste de la cristallographie, qui aime aller sur le terrain, rencontre un distillateur de jus de betterave, père d’un des élèves, qui lui fait part de ses problèmes de production. Au microscope, Pasteur découvre les bacilles lactiques en forme de bâtonnets, responsables d’une fermentation lactique. Son mémoire sur la fermentation lactique sera l’acte de naissance de la microbiologie.
Il s’intéresse dès lors à la fermentation alcoolique, butyrique, acétique, et découvre les «animalcules infusoires» vivant sans oxygène libre déterminant les fermentations. C’est une révolution qui remet en cause la croyance en une génération spontanée, qui verra s’opposer s’opposer avec acharnement deux camps, tant il est vrai que « le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet » (Bossuet).
Poursuivant ses recherches, encouragé par le couple impérial, Pasteur s’intéresse aux maladies du vin et dépose un brevet sur la pasteurisation en 1865. Il prouve que le mycoderme acétique est responsable de la transformation du vin en vinaigre (et non les copeaux de bois comme le soutenait l’allemand Von Liebig). Il étudie aussi l’effet de l’air sur le vieillissement et met en évidence l’existence de levures dans l’air.
De Pasteur nous reste cette formule « le vin est la plus saine et la plus hygiénique des boissons ».
Enoncée dans le contexte de l’époque (eau non potable, alcools forts…), elle a été instrumentalisée abusivement par les propagandistes du vin. Ce débat n’est pas clos, mais il est clair que le grand homme n’en préconisait pas un usage immodéré !
Alain Marchal devant la statue de Pasteur à Dole
Merci Alain Marchal pour cette passionnante conférence,
et cette bouteille issue du clos des Rosières à Arbois, la « vigne de Pasteur ».
Transportons nous cent quarante ans en arrière, au temps où l’électricité était une magnifique promesse pour l’humanité. C’est ce qu’ont fait Jean Echenoz et Philippe Hersant, auteurs de Les Eclairs, un opéra récemment créé à Paris à l’Opéra Comique qui met en scène l’aventure américaine d’un inventeur inspiré de Nikola Tesla.
On y boit souvent, et il s’y trouve un air à boire peu commun !
Buvons à la santé du courant électrique !, lance l’homme d’affaire Horace Parker (inspiré par George Westinghouse et incarné par le baryton Jérôme Boutillier). Puis..
Mais pourquoi ce silence, et que font tous ces gens assoiffés sans nul doute, à me considérer ?
Buvons messieurs, buvons ! Buvez mon cher Gregor ! (personnage inspiré de l’inventeur Nikola Tesla)
Quand Horace Parker boit, tout le monde boit ! (il offre une tournée générale de bière)
On lira avec profit l’article d’olyrix sur cette impressionnante production que l’on peut voir sur operavision.eu jusqu’au 3 juin 2022 12h CET
Une consommation raisonnable de vin est-elle dangereuse pour l’immunité? Ou au contraire protège-t-elle du Covid?Est-elle compatible avec la vaccination ? On entend tout et son contraire sur ces sujets, aussi le webinaire organisé par le Wine Information Council, une organisation affiliée au programme Wine in Moderation qui regroupe des experts et des universitaires, était-il salutaire.
La conférence donnée en ligne mardi 2 mars par Nicolai Worm, nutritionniste et président du WIC a fait le point sur l’état de l’art (plus de trois cents études abordant ces sujets), mais n’a permis de répondre que partiellement à ces questions.
A la première question la réponse est qu’aucun impact négatif d’une consommation modérée de vin ne peut être associée à la pandémie en cours. On respire !
Ala deuxième question, il existe une étude in vitro qui montre que les polyphénols présents dans le vin préviennent l’attachement du virus à des cellules humaines mais le résultat n’est pas établi in vivo. Il ya quand même de l’espoir !
Et à la troisième question, la réponse est qu’il n’y pas encore assez d’études sur l’effet de la consommation d’alcool sur l’efficacité de la vaccination pour en tirer quelque conclusion que ce soit. Il faudra attendre, que chacun prenne ses responsabilités!
Les méfaits de l’alcool pris en trop grande quantité et trop souvent sont établis, mais il est aussi prouvé qu’une consommation modérée est fortement corrélée à une moins valence de nombreuses maladies, les cardio-vasculaires notamment. Le site de WIC est une mine d’informations sur le sujet.
le message de Wine in Moderation
Les échanges en fin de webinaire ont mis en lumière l’absence d’explication de la position de l’OMS, qui ne voit que des dangers dans la consommation alcoolique.
On pourra trouver une présentation plus détaillée sur le site de la Fédération Internationale des Confréries Bachqiues (FICB)
Il s’agit d’un guide de santé populaire au Moyen-Age, doté de nombreuses illustrations,
l’automne
basé sur les tableaux de santé (Taqwim al‑Sihhaتقوين الصحة ) du médecin arabe Ibn Butlan (que nous avons déjà rencontré) qui vivait au 11ème siècle.
Les avantages et inconvénients des différents aliments, herbes, saisons et activités y sont évalués.
(Les images que nous publions sont extraites d’un manuscrit détenu par la Bibliothèque Nationale et accessible sur Gallica.)
Voici ce qui concerne les raisins :
les meilleurs sont ceux de Khorasan ; indiqués en cas de douleur intestinale, ils soulagent le foie et l’estomac, mais ils « brûlent » le sang (des citrons frais y remédieront) ; conseillés aux vieillards, en hiver et dans les pays du Nord…
Le vin blanc jeune calme la faim, mais doit être bu avec modération (en boire coupé d’eau pour éviter l’abus) ; peut faire chauffer le sang ; conseillé aux vieillards en toute saison sauf l’été et lorsque la chaleur est excessive…
Les vins vieux, odorifères sont conseillés aux estomacs froids ; ils soignent les yeux et vivifient l’esprit ; en revanche, ils dégradent les sens et la mémoire des enfants que l’on guérira avec des pommes sûres et des coeurs de laitue ; ils affinnt le sang ; à conseiller aux personnes âgées, en hiver et dans les régions froides
Les vins rouges charpentés : les meilleurs sont brillants et clairs ; ils calment l’estomac et remédient aux évanouissements, mais peuvent causer du mal aux rates et foies délicats (s’en préserver avec des grenades aigres) ; font rougir la bile ; très conseillés aux personnes âgées, en hiver et dans les pays froids
Le vin jaune (citrin) : bon contre les poisons, surtout les poisons froids ; las, il réduit l’appétit du coït (on peut y remédier avec des coings aigres) ; très conseillé aux vieillards, aux tempéraments froids, au printemps et dans les pays du Nord
Voyons enfin l’ivresse, qui soulage les douleurs chroniques et soigne les humeurs corrompues, mais émousse le cerveau (y remédier avec des fortifiants du cerveau et en vomissant) ; très conseillée aux vieillards par temps froids et dans le Nord…
Nous en resterons là, mais il y en a plus de cent que l’on peut consulter sur le site moleiro.com !
Il y était présenté quelques questions saugrenues comme :
(C’est simple, mais quelque chose nous empêche d’y voir clair)
ou encore ce problème dit des tonneaux d’Alcuin :
Un père mourant a laissé quatre tonneaux de vin à ses quatre enfants. Le premier tonneau contient 40 boisseaux de vin, le deuxième 30 boisseaux, le troisième 20 boisseaux et le quatrième 10 boisseaux. Il fit venir son intendant et lui dit :
– Partage ces quatre tonneaux entre mes enfants, de telle manière que chaque enfant reçoit la même quantité de vin et de tonneaux.
Dis-moi, qui comprend, comment le partage peut être fait.
Alcuin était un moine et pédagogue qui vivait à l’époque de Charlemagne et réforma les programmes d’enseignement. Voici un autre de ses problèmes trouvé sur le site canadien Recreamath
Proposition 50. De coupes de vin Je demande à qui veut répondre combien de coupes on peut préparer avec 100 mètres de vin ordinaire et avec cent mètres de vin pur.
(bizarrement, un mètre de vin correspond à 48 coupes de vin ordinaire, mais à 289 de vin pur)
—-
Voila qui nous rappelle des « casse-tête » classiques, comme celui-ci posé sur prise2tete dont la solution tombe sous le sens… mais pas pour tout le monde apparemment.
On dispose de deux pichets de même volume, le premier contient du vin et le second contient de l’eau.
On prend un verre d’eau que l’on met dans le vin, puis du mélange obtenu (supposé homogène) on prend un verre que l’on met dans l’eau.
Y a-t-il plus d’eau dans le vin ou de vin dans l’eau ?
Voici un autre joli problème posé sur le site Mathématiques sans frontières, intitulé
Vins de table
Ayant réuni les Chevaliers de la Table Ronde, le roi Arthur fit servir du vin.
Chacun goûta : certaines coupes étaient remplies de vin rouge, les autres de vin blanc. Le roi dit alors :
« Mes chers amis, nobles chevaliers ; dans peu de temps, il sera minuit. Je veux qu’alors chacun de nous transmette sa coupe de vin à l’un de ses voisins :
celui qui a du vin rouge dans sa coupe la donnera à son voisin de droite et
celui qui a du vin blanc dans sa coupe la donnera à son voisin de gauche.
Par ce geste, nous scellerons notre unité qui fait la force de la Bretagne, notre pays. »
Alors Lancelot, se leva pour répondre : _ « Cette procédure est fâcheuse, Sire, car l’un au moins d’entre nous n’aura point de coupe et notre unité sera brisée. »
En admettant que le nombre de convives était de 13 comme le suggère l’illustration ci-dessous, doit-on donner raison à Arthur ou à Lancelot ?
En voici un qui demande un peu plus d’application, posé par Richty sur maths-forum
Un tonneau contient 114 litres de vin. On retire chaque jour discrètement (pas moi!) un litre de vin et on le remplace par un litre d’eau. A partir de quel jour boit-on plus d’eau que de vin ?
Petit problème facile trouvé sur le site de l’Université de Rouen
De l’eau dans le vin et du vin dans l’eau
Pierre et Paul ont devant eux chacun un verre contenant la même quantité de liquide. Le verre de Paul contient de l’eau, celui de Pierre du vin rouge.
Paul dit à Pierre : « Puis-je prendre un peu de ton vin pour rougir mon eau. »
Pierre : « Bien sûr. »
Paul verse un peu du vin de Pierre dans son verre d’eau.
Pierre : « Maintenant ton verre est plus rempli que le mien, veux-tu me donner un peu de ton breuvage ? »
Paul : « Bien sûr. »
Pierre verse un partie du contenu du verre de Paul dans son verre de vin jusqu’à ce que les deux verres contiennent de nouveau exactement la même quantité de liquide.
Y a-t-il plus de vin dans le verre d’eau de Paul que d’eau dans le verre de vin de Pierre ?
Scientifique, galante, religieuse… voila plusieurs façons de voir danser les raisins.
Commençons par la scientifique, avec ces raisins secs qui vont et viennent dans un verre d’eau pétillante. Plus lourds que l’eau, ils tombent mais remontent lorsque des bulles de gaz viennent les accrocher.
Poiursuivons avec la danse du raisin (symbole du plaisir des sens et de jouissance) que mène la meunière du tricorne de Manuel de Falla pour se jouer de l’importun Corregidor
ci-dessous par la Antonio Marquez Company en 2013 (c’est à 11mn43s)
Et voici la bénédiction du raisin, pratiquée traditionnellement à l’Assomption, par le groupe arménien NAVASART sur le site de l’ina
C’est à une vente aux enchères atypique que les amis de l’Institut Pasteur étaient conviés, ce mercredi 8 avril, à la Fondation del Duca.
Etaient proposées 150 bouteilles issues de la production du clos des Rosières, à Arbois, dont la forme particulière sera expliquée par le Président de l’Académie du Vin de France Jean-Robert Pitte.
Elle résulte d’un procédé de fabrication ancien. La bouteille de verre était soufflée dans un moule posé dans le sol. La forme tronc-conique inverse en facilitait l’extraction. Quant au cul, il est nécessaire à la stabilité et permettait aussi de maintenir la bouteille lors d’une remise au four pour façonner le goulot. La bouteille de vin jaune, aux épaules carrées , est une »anglaise-clavelin » dite aussi « maillet ». Les anglais appréciaient cette forme propice à la décantation.
Ce clos de 47 ares a été acquis par Louis Pasteur vers 1880. Il a été complètement replanté après le phylloxéra. On y trouve aujourd’hui tous les cépages du Jura. Les raisins sont vendangés ensemble pour une cuvée unique, un peu comme le vin du clos de Clamart pour ceux qui connaissent.
Le vin n’est pas commercialisé, les bouteilles (millésimes 1959, 76, 81,83,86, 90, 85 et 2011, chacune signé par un « parrain » ou une « marraine »(*) étaient proposées contre un don, visant à soutenir un programme de recherche contre les maladies de la vigne.
(*)Parmi lesquels Bernard Pivot, Audrey Tautou, Guy Savoy, Stéphane Berm et bien d’autres…
Plus d’information sur cette opératioon dans cette video
La famille Boisset, grande famille du vin, avait placé la barre très haut pour quelques bouteilles (mille euro et plus), mais la plupart ont trouvé preneur pour moins de cent. Au totam c’est 25000 euro de dons qui ont été levés, a-t-on appris.
Nous fûmes chanceux, on nous joua la première scène du « Médecin malgré lui », puis le contre-ténor Sébastien Fournier nous régala d’un air à boire Louis XIII