Il reste un peu moins d’un mois pour aller voir à Aix l’exposition VIA ROMA des oeuvres de la NEUE PINAKOTHEK DE MUNICH (fermée pour rénovation), sur le thème des artistes allemands ayant travaillé à Rome au cours du XIXe siècle.
Ils y menaient la belle vie comme on peut le voir sur cette toile de Franz Ludwig Catel (1824), Le prince héritier Ludwig dans la taverne à vin espagnole à Rome,

ou sur celle-ci de Wilhem von Kaulbach (vers 1848),

Le tyrolien Joseph Anton Koch avait peint cette fête des vignerons près d’Olevano dès 1812. Venu à pied en Italie en 1795, il y passa l’essentiel de sa vie.

Le « retour des paysans italiens » (1831) est de Theodor Leopold Weller, en voici un détail

Le musée Granet porte le nom du peintre aixois François-Marius Granet. Elève de David, ami d’Ingres, il fit plusieurs séjours à Rome, et devint plus tard conservateur au château de Versailles. « Le sommeil » nous présente un homme attablé assoupi, à qui une servante vient subrepticement dérober la bouteille.

Voici quelques autres oeuvres glanées au musée Granet, comme cette
Nature morte aux bouteilles, de Giacometti (1954)

et ce Bacchus enfant avec sa nourrice (plâtre, 1856), de Jean-Joseph-Hippolyte-Romain Ferrat (ce sculpteur est notamment l’auteur d’une des statues dominant la fontaine de la Rotonde, à Aix)

Ce festin d’Acheloüs est une copie d’un tableau de Rubens. Dieu-fleuve du plus grand cours d’eau de Grèce (l’Aspropotamos), il invita Thésée retour de chasse, bloqué par les flots furieux du fleuve, à banqueter dans sa grotte.

Encore un flamand, Matheus van Hellemont, auteur de ce concert en famille qui nous remémore les oeuvres de Jordaens comme « le roi boit ».

Plus ancien est ce repas galant de l’Ecole de Fontainebleau (15ème siècle)

Finissons avec ce portrait, signé Jean-Baptiste van Loo, peintre d’origine hollandaise né à Aix en 1684 : madame Albert de Bormes en vendangeuse
