Londres est un de ces lieu rêvé pour les amateurs de belles choses, encore faut-il aller les chercher dans leurs cachettes comme à la Fondation Wallace.
On y retrouve dès l’abord Lady Hamilton en bacchante (d’après Vigée Lebrun)
puis cette superbe bacchante noir et d’or et cette autre avec l’enfant Bacchus.
On découvre de joyeuses bachanales sur ce piédestal et cette horloge en ivoire.
Encore une horloge… et un miroir bachiques
Et encore un florilège de sculptures bachiques en bronze, porcelaine, marbre, de ou d’après des sculpteurs comme Etienne Maurice Falconet, Jean-Pierre Antoine Tassaert, Jean-Joseph Foucou, Joseph Charles Marin, Joseph ou Jean Baptiste Broche, François Duquesnoy…
Ce petit vendangeur de Bernardino Luini, élève de Léonard de Vinci, a été transféré d’une fresque de la villa Pelucca près de Milan.
Remontons vers le Nord, au Siècle d’Or où la peinture flamande et néerlandaise connait son heure de gloire. Voici La richesse de l’automne (encore une bacchanale) de Jacob Jordaens
On reconnait un thème cher à Frans von Mieris et à ses descendants sur ce tableau représentant un couple prenant du bon temps (vers 1680)
on peut en trouver un semblable sur le site connectvermeer ou encore sur le site fineartamerica.
Celui-ci, représentant une joueuse de luth, serait de Willem von Mieris (1711) le petit-fils
Ferdinand Bol (1616-1680) un des meilleurs élèves de Rembrandt, a peint ce buveur
Ian Steen a peint vers 1674 cette scène de taverne où l’on s’amuse bien et qui mérite d’être regardée en détail. Elle nous en rappelle d’autres !
Continuons notre périple.
On tombe en arrêt devant ce déjeuner de chasse. Un air de déjà vu ? Il est de Jean-François de Troy (1737)…
C’est l’époque des fêtes galantes et des marivaudages, le raisin et le vin ne sont jamais loin.
Watteau peint vers 1719 ce petit concert en plein air (noter à droite le seau où les bouteilles sont mises à rafraichir par un petit serviteur) « les charmes de la vie »
Des couples batifolent sur des meubles précieux et des vases
François Boucher déploie son art (un automne pastoral, 1749, détail)
et Greuze nous propose sa Bacchante (1780)
Cette petite paysanne italienne de Dominique Papety (1815-1849) fait la pause pendant la vendange.
Mort à Marseille à 34 ans du choléra, Ingres aurait dit de lui : « Ce ne fut jamais un élève, c’était un maître dès qu’il toucha un pinceau« .
Le thème des paysannes semble l’avoir inspiré, voici une autre vendangeuse
On ne quittera pas cette magnifique demeure sans saluer le collectionneur Richard Wallace, et Sir John Murray Scott son secrétaire qui après sa mort en 1890 en fit un musée ouvert au public. Le voici un verre à la main vu par Herman G.Herkomer
A 1h30 en train de Londres, Bath est une digne cité construite autour d’une source chaude qui coule toujours deux mille ans après que les Romains y ont construit des thermes. Abandonnée puis redécouverte au 16ème siècle, elle devint un lieu de villégiature fameux. Galeries d’arts, antiquaires y sont en nombre. La ville vaut le voyage. Quelques grapilles ont aussi intéressé les reporters du Bon Clos.
Rex Whistler, (1905-1944) a peint vers 1933 ce tableau intitulé « the foreign bloke », soit l’étranger. Sans doute celui de droite qui boit du vin. Un Français ?
Ce « château Latour » vu chez RedRag est du britannique Michael Kidd
Près de la gare, dans une librairie cette gravure de Benozzo Gozzoli (le vignoble de Noé)
La scène est tirée d’une fresque du Cimetière de Pise (le Camposanto, vers 1470)
Sur Bartlett Street nombreux antiquaires, beaux seaux à Champagne et jarres à vin comme cet in vino veritas
ou encore cette tapisserie aux grappes de raisin.
Concluons cette promenade en Angleterre par cette pub trouvée dans un pub !
Cheers !