Deux nouvelles qui illustrent tant les méfaits que le bon usage que l’on peut faire de la boisson, voila ce que nous avons trouvé dans cet ouvrage écrit au quinzième siècle.
Les cent nouvelles nouvelles (aussi appelées cent nouvelles du roi Louis XI) ont été commandées par le duc de Bourgogne Philippe le Bon, qui reçut le manuscrit en 1462. Ce sont cent histoires drolatiques, attribuées à des auteurs divers, et largement inspirées du Décaméron de Boccace paru un siècle plus tôt. On trouvera la version intégrale sur Gallica (édition de 1858).
La sixième est intitulée un Hollandais au Paradis (ou encore l’yvroigne au Paradis)
Elle nous conte comment un ivrogne menaça de mort un prieur qui ne le voulait confesser, puis, assuré d’aller au Paradis, exigea d’être mis à mort, puis enterré.
La quarante-et-unième nouvelle est l’amour en armes, eu égard aux étranges façons d’un chevalier, encore appelée la coustume des clercs. Celle-ci consisterait à boire du vin après les grâces (dites en fin de repas), et donc avant de se livrer aux plaisirs de la chair. Mais laissons les lecteurs du Bon Clos découvrir cela.