Lever son verre, sa coupe pour festoyer, célébrer un événement, honorer un hôte, s’apprêter à combattre. Voilà une coutume ancienne, dont il est d’antiques témoignages, comme l’étendard d’Ur (27ème siècle avant notre ère).

Ce petit coffre sumérien en bois ouvragé présente sur un côté une scène de banquet où les convives, assis sur des tabourets, un gobelet à la main, font face au souverain…

Trinquer, c’est autre chose.
On connait l’origine de cette coutume : ce serait par défiance, pour se garder d’un éventuel poison, que l’on trinquait coupe contre coupe, mêlant ainsi les breuvages.
Cette coutume est devenue avec le temps un symbole de confiance et d’amitié.
Le chansonnier Béranger ne disait-il pas :
L’amitié, qui trinque pour boire, Boit bien plus encore pour trinquer !
(lire aussi l’article « Santé ! Tchin tchin… » dans le Ganymède de décembre 2023 du Conseil des Echansons de France
Mais trinquer sans boire, est-ce possible ?
Cette petite video publiée sur FB en témoigne.
Les mauvaises langues diront que c’est par manque de confiance. Que s’est-il passé depuis le sommet de 2019 ?
Etonnant, non ?
Bravo pour vos rubriques mettant en avant bien des curiosités bachiques. Je ne peux m’empêcher de penser à cette plaquette de Gabriel Peignot sur « la philotésie », terme que bien-sûr j’ignorais mais activité souvent pratiquée… Au plaisir de vous lire encore. Philippe Bourguignon sommelier . 26 févr. 2024 à 16:53, Au B
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