En voici un Chapitre que l’on n’oubliera pas !
Le temps était superbe ce samedi 21 avril. 18 Confréries s’étaient donné rendez-vous. Plus de 120 personnes étaient annoncées au « déjeuner dansant » qu’allait animer Jacky. Une compagnie de percussionnistes allait faire bouger les rues de Clamart.
On allait voir ce qu’on allait voir !
Mais il suffit parfois d’un grain de sable pour enrayer le plus fin mécanisme. Nous y viendrons…
Dès neuf heures, les participants furent accueillis à la salle des fêtes, alpha et oméga de la manifestation.
Il y avait là « Il crâss djotte« (mangeurs de chou) d’Houzelettes venus de Belgique
les talmeliers d’Anjou et d’Ile de France
et les maîtres chouquetiers du Gâtînais et les vieilles murailles de Mantes la Jolie
ainsi que les chevaliers de l’étoile des arts audoniens et les chevaliers de Bacchus de Bagneux
sans oublier les compagnons du Beaujolais (devoir parisien) et les coteaux de l’Yvette de Palaiseau, bras dessus, bras dessous
La Grappe Yerroise et les 3 Grappes de Villiers sur Marne
Les coteaux de Sucy en brie, les compagnons d’Irminon de Combs la Ville
les compagnons du haricot de Soissons et la Confrérie de la Féronne Haute (Rosny ss bois)
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et Suresnes !
et le cep du Médoc de Saint-Romain du Bordelais !
Nous avions la municipalité avec nous en la personne de Claude Laurans, maire-adjoint (en civil ci-dessus avec le Grand Maître Marcel)
Les percussionnistes du groupe Batuca’chics (percussions d’origine brésilienne : de batucada) entraînèrent le cortège et mirent le feu dans les rues de Clamart.
Vrai, ça déménage !
Au retour, après les photos de groupe
l’on procéda au Chapitre proprement dit. Onze nouvelles recrues, présentées par le Grand Chancelier Paul, furent intronisées par le Grand-Maître Marcel et rejoignirent la Confrérie du Clos de Clamart.
une impétrante ravie devant le saint vincent de la confrérie
Il n’ y eut pas de spectacle, mais l’on chanta en choeur les grands classiques du Clos de Clamart et l’on dégusta les Clamart et Franquet 2015.
Tout cela avait mis tout le monde de bel appétit. C’est alors que l’on s’avisa que le traiteur n’était pas là. On s’inquiéta, on chercha sans succès à le joindre. Une fois englouties les cacahouètes du vin d’honneur, la consternation se fit générale.
Chacun réagit à sa façon. Jacky, notre chanteur émérite, s’attacha héroïquement à remonter le moral des troupes.
tandis que les positifs devisaient au soleil, les danseurs montaient sur la piste
mais d’autres moins charitables se récriaient. On entendit le pire sur la qualité des prestations du traiteur qui aurait chu depuis son rachat. On en était à se demander s’il ne valait pas mieux sonner la dispersion et se répandre dans les restaurants avoisinants. C’est peu dire qu’on accabla le Grand-Maître de récriminations.
Ne faut-il pas une infinie patience pour attendre toujours ce qui n’arrive jamais ? (Pierre Dac)
C’est alors que ‘on s’avisa qu’il n’y avait plus de jus dans la cuisine. Décidément le sort s’acharnait sur nous. Allait-on pouvoir joindre le responsable seul capable de rétablir le courant ?
C’est dans ce genre de circonstances que l’on peut vraiment apprécier de quelle trempe sont fait les homm.e.s. Au milieu de tout ce tapage, le Grand-Maître Marcel tâchait de faire front contre l’adversité et tenait tête aux mauvais augures qui ne présageaient rien de bon. Qui saura jamais quel fut son drame intérieur ? Peut-être se souvint-il de ces galettes de Nouvel An qui elles non plus, un jour, n’étaient pas au rendez-vous ? A 13h54, il annonça que le traiteur serait là « dans dix minutes ». Hélas il n’en fut rien.
Les minutes s’égrenaient, comme des siècles, quand soudain on vit débouler deux éclaireuses, au pas de course. A 14h20, le camion était là. Alors comme dit le poète,
« l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme ».
Chacun se mit en quatre pour dresser les tables et apporter son concours. On s’assit enfin, pour attendre stoïquement la suite.
En cuisine, on faisait diligence. A quinze heures on servait l’apéro, et l’on put trinquer avec un Marcel requinqué !
Et nonobstant les Cassandre, tout fut bon !
Et tout finit par des chansons !
une chorale improvisée animée par Lulu de Saint Ouen chante « c’est un mauvais garçon »
Remerciements pour quelques emprunts à Pascal, de Provideo’art Agency, dont on pourra voir plus de photos sur youtube