les trois baisers du diable

C’est une « opérette fantastique » créée par le grand Jacques aux Bouffes Parisiens en 1857 que l’on a pu voir ces jours-ci mise en scène par Yves Coudray dans le cadre du festival d’Etretat (elle avait été montée l’an passé, mais nous n’en avions point eu vent, à Pourrières par « l’opéra au village« )

C’est l’histoire d’un suppôt de Satan qui cherche à dévoyer une âme pure, sans succès bien sûr !

Elle recèle comme souvent un air à boire, dont voici les paroles :

Le travail c’est la tristesse,
Le bon vin c’est la gaieté !
En buvant à la paresse
On boit à la liberté.
Soyons frères
Que nos verres
Soient pleins l’hiver comme l’été !
Si jamais triste et malade
L’amour passe à ton côté
Verse à boire au camarade
Le vin lui rend la santé.
 
Marc Larcher, « Jacques », et Marc Labonnette « Gaspard »
Mais la musique n’est pas celle de « le travail c’est la santé », d’Henri Salvador. En voici un court extrait :
On trouvera sur Gallica une adaptation des airs au piano par le fameux Musard  et un fichier midi

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