Nous voici à Bologne, capitale de l’Emilie-Romagne, entre Pô et Apennins. Une très belle ville, ancienne, et vivante. Son université, fondée en 1088, serait la plus vieille du monde occidental. Cette maquette montre à quoi ressemblait la ville à l’heure de sa plus grande gloire.
Sur la grand-place, le Palazzo Comunale, alias Palazzo d’Accursio, est un bâtiment très ancien qui a pris sa forme actuelle aux 15ème et 16èmes siècles. La mairie de Bologne y est installée. Nous tombons sur une exposition d’oeuvres de l’illustrateur Emanuele Luzzati.
illustration des fables pour faire peur, d’italo calvino
illustration du vicomte pourfendu, du même
Le Musée Morandi également, dont les murs et les plafonds sont couverts de fresques peintes par Angelo Michele Colonna et Gioacchino Pizzoli où regorgent faunes
et « putti » (bambins) amateurs de raisins.
Antonio Mercurio Amorosi et Giovanni Paolo Castelli « lo Spadino »
Voici encore Bacchus et Cereset cette scène intitulée l’automne de P.F.Cittadini et G.Boulanger
Via San Stefano, le palazzo Bolognini présente d’étonnantes têtes en terre cuite au-dessus de la rue.
Au musée médiéval on retrouve Silène une outre à la main
ou à cheval sur son tonneau
L’oratoire de San Colombano abrite la collection Tagliavini d’instruments de musique anciens. Ce piano à queue, peint de scènes bachiques, en est la pièce maitresse.
Ce jeune Bacchus a été vu chez un antiquaire de la via Barberia
et cette esquisse publicitaire pour un panneau d’affichage de Pozzati Severo detto Sepo, au musée d’histoire.