Encore un salon artistique dans la capitale, au Grand-Palais cette fois. Ce salon en regroupe en réalité 4 :
- le salon des artistes indépendants, qui existe depuis 1884 (les rebelles du temps de l’impressionisme et de l’art moderne y ont été accueillis) et est largement ouvert à l’international et à la jeunesse.
- le salon Comparaisons né en 1956, organisé par tendances au sein desquelles les oeuvres d’artistes différents sont confrontées (ici encore, la liste des grands noms qui y ont été exposés est impressionante)
- le salon des artistes français, successeur du salon de l’Académie des Beaux-Arts, en est à sa 227ème édition et présente toutes les tendances actuelles en peinture, sculpture, gravure, photographie, architecture.
- le salon du dessin et de la peinture à l’eau a été créé en 1954 et ne présente que des oeuvres sur papier
Voici quelques oeuvres que nous en ramenons :
– ma famille de coeur, du géorgien russe Zourab Tsereteli surtout connu comme sculpteur monumentaliste
– le vigneron, triptyque de Sergueï Chmarinov qui s’est fait connaitre comme réalisateur de vitraux à Moscou, décorateur de théâtre, et illustrateur de revues
– voici Champagne, d’Emmanuel Lemarinier
– le moment décisif, de Kenny Kim porte bien son nom : elle est partie, il est abattu, peut-on penser
– celui-ci, de Cesare Novi, qu’on pourrait qualifier de naïf raffiné, pourrait être intitulé soirée vénétienne. Ici c’est lui que l’on attend, où est-il passé ?
– ce panier de raisins est signé Zhu Shigi
– ce tableau de Martine Coppens nous rappelle étrangement une autre peintre Françoise Leblond (qui saurait dire pourquoi ?).
On pourrait l’intituler « quand les maîtres ne sont pas là, les chats trinquent ».
On termine avec cette partie de billard après minuit, de Shimizu Moto
Et merci à Mary Brilli, rencontrée à la Saint-Vincent de Rueil, qui nous a invité à ce salon où elle expose ce délire de soi(e) « Tour Eiffel de livres »