Le roman de Fauvel, qui date du début du 14ème siècle (dans les années 1310), conte l’histoire d’un cheval, symbole de fausseté, qui s’approprie la maison de son maître et que tous viennent « torchier ». Cette oeuvre satirique admoneste l’Eglise et le pouvoir politique. C’est un long poème de plus de 3000 vers largement mis en musique (on peut télécharger la version commentée d’Arthur Langfors là.
Le manuscrit 146 conservé à la Bibliothèque Nationale recèle un étonnant « explicit » (déclaration du scribe en fin d’ouvrage) dont les derniers mots sont : J’ai sef, il est temps que je boive, suivi de portées musicales aux paroles sans ambigüité.
Le Mercure Musical du 15-VII-1906 en a publié la transcription sous la plume de Pierre Aubry.
Voici des interprétations que l’on peut apprécier en ligne,
celle-ci par Court and Country at St Cecilia at the Tower
en voilà une autre très dansante (à Berlin en 2006)
Voir aussi l’enregistrement par la Boston Camerata de Joël Cohen (apex 1995)