…coule la Loire. Les vins d’ici sont fameux, qu’ils soient, côté Cher, de Sancerre, ou côté Nièvre, de Pouilly.
Jadis dans ce relais au bord du canal latéral de la Loire, on se ravitaillait en foin, son, avoine, et vins en gros.
Cet empilage improbable de fûts
trône à l’entrée de Sancerre dont les armes sculptées peuvent se voir sous la grande place.
Au pied de la butte de Sancerre, Saint-Satur s’enorgueillit d’être la porte du Sancerrois
Ce tableau vu dans un restaurant de Saint-Satur est signé Jean-Louis Boncoeur, une figure du pays berrichon (peintre, écrivain, comédien…)
Non loin de là, dans un gîte, ce tableau est de Gérard Puvis, un artiste qui a travaillé notamment avec des collerettes métalliques de bouteilles de grands vins.
Le coin est vallonné (parole de cycliste de plaine). Mais la butte de Sancerre, comme celle de Chavignol, ou de Verdigny se fait aussi bien en voiture.
Voici une boîte à lettres à l’entrée de Chaudoux.
Un peu plus au Nord, à Léré, il n’y a plus de vignes, mais on honore quand même Saint-Vincent (à la Collégiale Saint-Martin)
Côté Nièvre, les vins de Pouilly n’ont rien à envier à ceux de Sancerre.
Ces fresques (signées E.Goujon semble-t-il) à la devanture d’une ancienne auberge ont été vues à Suilly-la-Tour
Plus au Sud est Nevers, la ville de maître Adam,
le menuisier poète dont les airs bachiques courent encore les rues.
Nevers a été aux 17-18èmes siècles un centre important de production de faïence d’art.
Ce vase bachique
et ce Saint-Vincent
ont été aperçus dans une vitrine de l’ex maison Montagnon.
Il reste trois maisons de faïence à Nevers.