Voici un caviste installé depuis plus d’un siècle à Gentilly, aux portes de Paris. Dans ce bâtiment en brique de type industriel est abrité un véritable capharnaüm de bouteilles et de foudres de chêne (voir ici l’impressionante visite virtuelle).
On y trouve aussi des articles de tonnellerie, un restaurant (les foudres de Bacchus), et quelques dessins et affiches intéressants, comme cette publicité pour le champagne Henri Abelé…
ou cette bacchanale animée dans les caves…
(Une recherche d’images nous permet d’en trouver l’auteur : Roger Blachon, dessinateur bien connu des lecteurs de l’Equipe ; nous en reparlerons)
Il y a quelques années, nous avions visité cet établissement avec le regretté Jean Mussote, voila qu’il nous revient en pleine poire avec l’invitation de nos amis de Bagneux (ci-dessous le grand-maître Yves Bozon)
qui y organisaient une soirée dégustation.
Il faut dire que Jacques Fillot, le maitre des lieux, est messier à la Confrérie Balnéolaise des Chevaliers de Bacchus, et qu’il met son établissement à disposition gracieusement. Et que Philippe Sochon, qui animait la dégustation, est un sommelier balnéolais (également messier de la Confrérie) reconnu qui compte dans son parcours l’Arpège, le Ritz et le Lutétia…
Après un apéritif muscat/sauvignon du pays d’oc, on nous a proposé d’examiner à l’aveugle au cours du repas un viognier du pays d’oc, reconnaissable, pour ceux qui ont le nez fin, à ses arômes de lychee ;
puis un syrah de crozes hermitage, « les paillanches » (référence à une méthode d’amendage du sol par de la paille mélangée à et de la terre) qui en a dérouté plus d’un par sa puissance et sa virilité ;
et enfin un Maury servi avec le dessert. Puis de répondre à un quizz aux multiples pièges. N’importe, c’est la table de votre serviteur, qui comptait 5 balnéolais(es), 2 clamartois et un montmorencéen qui s’en sortit le mieux. Chacun put repartir avec une bouteille de clos des brugnauts (Bagneux 2014).
Merci amis de Bagneux ! Et merci aux musicos Marc et Garance qui ont animé la soirée !