Outre la Saint-Vincent de Cocorico, nous nous sommes rendus à celle des Echansons de France, une semaine plus tard.
Nous y avons retrouvé le Président de Cocorico, Ruben Martinovsky, qui nous a conté comment il s’y est pris pour organiser la cérémonie des 15 ans de Cocorico à Notre Dame de Paris l’an dernier ; les amis Didier et Gérard, de Rueil, et des amis de Confrérie du Brie de Melun. Et bien sûr le Souffle de Bacchus (ensemble vocal du Musée du Vin), très en forme, qui avait renouvelé son répertoire.
C’est toute l’assistance qui, après avoir médité sur les Défauts d’autrui (contre lesquels jamais mon coeur ne s’irrite), et écouté la Grande Orgie de Béranger, reprit en choeur et avec coeur le refrain du vin de Bagnolet de Bruant (et tel syndicaliste de premier plan, dont nous respecterons l’anonymat, n’était pas le dernier à l’entonner).
(A noter l’exposition proposée au Musée du Vin sur le vin et la chanson, par Marie-Françoise Bourdot, chef de choeur du Souffle de Bacchus. On y retrouvera les grands standards de la chanson bachique, et quelques surprises !)
On se délecta ensuite des vins des îles proposés par la Grande Pipetière Monique : vin de Tahiti (blanc, cépages de table italia et muscat de Hambourg corsés par du carignan) , de l’île de Ré (goûteux assemblage sauvignon chardonnay), de Corse (excellent rouge du domaine Peretti) et de l’île Margaux, dite aussi ile de la Tour de Mons, sur la commune de Margaux. Cette île, inondée en 1999, a été replantée depuis et le domaine de l’île Margaux produit quelques 80 000 bouteilles par an. (lire l‘article paru dans La Croix en 2014 sur ce « berceau posé sur l’eau)
En cet hiver qui n’en est pas un, notons aussi que la confrérie de Clamart a réuni plus de 80 personnes pour sa traditionnelle galette, où comme chacun sait, on mange (aussi) des huitres !