Nous voici de retour à Panzoult, village vigneron sur la rive droite de la Vienne, à deux lieues de Chinon. Le gîte entouré de vignes d’Eric et Elodie Herault est des plus accueillants.
La dégustation, obligatoire, se fait dans les caves du « Château ». Le fronton annonce fièrement :
« jamais homme noble ne hait le bon vin« , à côté d’un relief de celui qui fit dire cet apophtegme monacal à frère Jean des Entommeures, j’ai nommé François Rabelais (1er livre chap 27).
des vins vendus essentiellement sur place, et il y a du monde !
Le grand homme de la région, c’est aussi Saint Martin (de Tours) dont la fête est célébrée le 11 novembre et donnait lieu, déjà au Moyen-Age, à la dégustation du vin nouveau et à des fêtes populaires. Nous l’avons déjà rencontré.
Le saint homme serait né vers 317 en Pannonie romaine (actuelle Hongrie). Militaire, il est affecté en Gaule où, chrétien fervent, il est connu pour sa charité (épisode du manteau partagé avec un pauvre). Plus tard, après une vie mouvementée consacrée à sa foi, il sera malgré lui proclamé évêque par le peuple de Tours. Il mourra à Candes en 397.
C’est d’ailleurs à Candes, au confluent de la Loire et de la Vienne, que nous avons trouvé les documents ci-dessous, où l’on trouve de savoureux dictons comme :
« A la Saint-Martin toute vieille boit du vin« .
Un autre dicton (« quand vient la saint-martin ferme ta futaille et goûte ton vin« ) annonce que le vin a fini sa fermentation vers le onze novembre, et qu’on peut donc goûter ce vin nouveau. D’où des fêtes « copieusement arrosées ».
Voici des enseignes vues à Candes
celle-ci est l’enseigne du restaurant val de vienne, à Sazilly
Un bon clos aux Roches Saint-Paul ?