Attiré par l’exposition Daumier ou « la caricature au service de la liberté » au Grand Orient de France, nous sommes tombés en arrêt devant celle-ci :
Au rendez-vous des bons vivants, avec qui trinque la Camarde ? Un médecin peut-être qui lui fait lire sa publicité ? Voici ce qu’en dit Baudelaire (trouvé là sur le blog mémoire de la littérature)
Figurez-vous un coin très retiré d’une barrière inconnue et peu passante, accablée d’un soleil de plomb. Un homme d’une tournure assez funèbre, un croque-mort ou un médecin, trinque et boit chopine sous un bosquet sans feuilles, un treillis de lattes poussiéreuses, en tête-à-tête avec un hideux squelette. A côté est posé le sablier et la faux.
On pourrait rajouter qu’au fond un corbillard passe….
A deux pas du Grand Orient, un agréable endroit pour se sustenter est la Brasserie le Royal Cadet, à l’accueil féminin et chaleureux.
On y trouve une impressionnante collection de bouteilles de Saint-Pourçain « à la ficelle » qui ravira les « bons vivants »
Il faut dire que depuis 1987, chaque année un dessinateur est chargé de décorer la fameuse bouteille, qui perpétue le souvenir du tavernier Gaultier qui estimait, en y plongeant une ficelle à noeuds, la contenance des cruchons et donc la consommation des ses pratiques.
On peut les voir sur le site la ficelle. On y trouve des grands noms comme Piem, Trez, Barbe, Willem, et tout un tas d’ Humoristes Associés (HA !). Voici celle de 2007, signée JY (Jean-Yves Hamel), qui a bien illustré le travail d’équilibriste des vignerons qui, nous dit-on, ont eu un millésime « difficile » à maitriser.