enseignes de Paris

Le musée Carnavalet présente une passionnante collection d’enseignes anciennes, que l’on peut voir par exemple en se rendant à l’exposition Le peuple de Paris au XIXe siècle. Des guinguettes aux barricades (jusqu’au 26 février). Voici un florilège pour les amis du bon clos. Ce sont bien sûr, pour la plupart, des enseignes de marchands de vins… A la bouteille (date de 1825) A la Croix d’Or, qui était suspendue au 54 rue Saint-André des Arts,
là ? A la Fontaine de Bacchus (XVIIIème siècle) A la petite hote A la Tour d’Argent ( place de la Bastille, existe toujours,  reconstruite à l’occasion des travaux de l’Opéra, en 1988) Au Bon Coing (début 19ème, 36 rue des francs-bourgeois) Si les numéros n’ont pas bougé, c’est maintenant une pharmacie ! Au Cep de Vigne (18ème siècle, se trouvait à l’angle des rues saint-dominique et saint-thomas d’acquin, aujourd’hui  fondu dans  le boulevard saint-germain)  Au cerf (18ème siècle, était 120 rue Saint-Martin, disparu sur le parvis beaubourg) Au chat qui dort (18ème siècle, 52 rue Mouffetard) Etait-ce là ? Au faune qui boit (18ème, 21 rue des saints-pères) maintenant une bijouterie…
Au petit Bacchus (19ème, provient de la rue aux fèves, dans l’ile de la cité, qui donnait dans la toujours actuelle rue de lutèce) Cette rue aux Fèves recélait des bouges décrits par Eugène Sue dans les Mystères de Paris. La fameuse taverne de la Pomme de Pin, fréquentée jadis par Molière, Racine, Boileau, La Fontaine, Lully, Mignard, etc., y était située.(cf. Promenades dans toutes les rues de Paris – 4ème arrondissement, Marquis de Rochegude, 1910, http://www.parisrues.com/rues04/paris-04-rue-de-lutece.html) Au petit BelAir (on peut lire avec beaucoup de bonne volonté 1787) Au verre de vin Aux bons enfants 19ème, 215 rue saint-martin)aujourd’hui une école l’a remplacé Aux trois ordres réunis (époque révolutionnaire, enseigne d’un marchand de cocardes du Palais Royal)
on aime bien ce militaire et ce prêtre trinquant à gauche Aux trois renards (19ème siècle, marchand de vins rue chanoinesse dans l’ile de la cité) A la bonne bouteille, (18ème siècle, marchand de vins) Au gourmand, épicier (maison Corcelet) L’exposition révélait quelques bonnes surprises, comme ce cabaret de barrière (encre noire de Jean Ignace Gérard dit J.J. Grandville) et ce souper aux carrières d’amérique (paris 19ème) bâties depuis (le parc des buttes chaumont s’y trouve) Sublime cette Mi-carême dans un lavoir de Plaisance ( vers 1870)
Ah cette blanchisseuse emblématique ! On finit la soirée au Pigall’s en 1925, avec Pierre Sicard (1900-1980)

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