ou » le Mariage du Diable », de Christoph Willibald Gluck , créé à Vienne en 1760, se joue pour quelques jours en mars à la Péniche Opéra , amarrée quai de Loire à Paris 19eme.
Des sessions de rattrapage sont prévues en Bretagne en juillet, puis aux Pays-Bas cet automne.
Qu’en dire sinon qu’il s’agit d’un petit bijou qui nous replonge dans l’univers des opéras comiques du 18eme siècle joués naguère sur des tréteaux dans les foires, truffés d’airs à boire et de vaudevilles sur des airs d’époque.
Le ténor Artavazd Sargsyan (mathurin) au sol
L’argument est celui de la fable d’Esope (dont la version par La Fontaine est bien connue des amis du clos), à laquelle une histoire de mariage contrarié mais finalement triomphant a été rajoutée. Deux buveurs invétérés vont être mystifiés par la femme de l’un et les deux candidats au mariage. Ca a l’air mince, mais à bien écouter il en est dit long sur la duplicité des personnages.
estelle béréau, dans le rôle de colette
La musique de Gluck (qui connaissait bien le sujet) vaut la peine,
ici avec son épouse : auteur inconnu, musée de Vienne d’après Teri Noël Towe
et les « airs d’époque », perdus, sont utilement et jubilatoirement remplacés par des airs actuels bien connus du public.
Voir la critique de jean-marcel humbert sur forumopera.com ou celle de celine doukhan sur lestroiscoups.com.
Et pour prolonger le plaisir, voici l’air de colette chanté par claudine collart en 1950 !
Non non jamais un tel époux ne peut me rendre malheureuse…
Gluck (1714-1787) par Houdon.
Pour accomplir sa destinée , il quitta à seize ans le domicile familial près de Nuremberg et parcourut le pays en chantant et en jouant de la guimbarde; le talent et les rencontres firent le reste…
Où dîner après le spectacle ? chez monsieur Raymond, voyons !
Au rendez-vous de la marine. Bonne adresse garantie bon clos. C’est « good & plenty » comme on dit en Pennsylvania.
Voir le descriptif sur paris-bistro.com