Voici revenu l’automne et son cortège de chapitres des vendanges.
Il y eut d’abord Suresnes, où l’ami Marcel a été intronisé dimanche 4 octobre dernier.
Le voici dissertant avec le grand-maître sur les vertus du vin de la confrérie de Suresnes.
Et puis il y eut Clamart, bien sûr, le samedi 17 octobre.
Le temps était à la pluie, ce qui n’empêcha pas la Confrérie du Clos de Clamart, accompagnée de représentants des confréries amies, de défiler dans les rues de la ville. Les Esquilous, groupe clamartois d’originaires du massif central, bravèrent les éléments et firent apprécier leurs danses rue piétonne et rue Pierre Franquet.
Il n’y eut aucun problème.
Le chapitre se tint dans la grande salle du conseil de la mairie de Clamart, comme il se doit. Avant de procéder aux intronisations rituelles, un moment de silence fut observé en souvenir des grands anciens récemment disparus : Jean Mussotte, René de Pra, Freddy Moro.
Et comme tout finit par des chansons, on chanta la chanson culte de Daniel Cherrier « on a tous un grain.. »
Et l’accordéon de Bernard Jacob trouva un renfort inattendu avec la trompinette de Jean-Luc Babigeon.
Enfin il y eut Meudon et son Clos Rabelais, dimanche 18 octobre.
Rappelons que le grand François fut curé de cette ville de 1551 à 1553, et qu’en 1994, à l’occasion du 5eme centenaire de sa naissance , le clos fut planté en cabernet franc (cépage tourangeau s’il en fut)
et baptisé, dans l’enceinte du musée d’art et d’histoire Armande Béjart.
La municipalité avait fait les choses comme il faut : fête de la vigne, vendange, accueil des confréries amies, comme le grand ordre des calvados d’Ile de France , d’implantation meudonnaise, la confrérie palaisienne des coteaux de l’Yvette
dont voici le grand-maitre
et bien sûr les clamartois venus en voisins
pique-nique tartiflette dans les jardins
musique avec les Novesky, la formation tzigane de Jo’s Noves (01 43 30 05 28), ici avec Jean Garcia à l’accordéon
chapitre en plein air officié par le maire Hervé Marseille en personne, qui cumule sa charge d’édile et la Présidence de la Confrérie du Clos Rabelais. On comprend mieux pourquoi celui-ci, ployant sous le poids de responsabilités multiples, a récemment abandonné son poste d’administrateur de l’EPAD, au risque de laisser se déchainer les médisances …
Que les personnalités intronisées à cette occasion ne nous en veuillent pas si nous portons l’éclairage sur le plus médiatique d’entre eux, l’impayable André Santini, qui fit au public la joie d’un grand « numéro » de duettistes avec son intronisateur.
Et le champagne était de la fête, offert part la Confrérie des Chevaliers de l’Arc de Mesnil sur Oger, venue se jumeler ..