La vigne prospère depuis des lustres sur les pentes du Mont Valérien, qui domine la Seine à l’ouest de Paris : un hectare planté à Suresnes en témoigne.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’elle prospère aussi au sommet du Mont, dans l’enceinte du fort de Mont Valérien. Avec quelques amis du Clos, répondant à l’invitation du Colonel Bodin rencontré lors des voeux du maire de Suresnes, nous sommes allés y voir de plus près.
Après avoir longé avec émotion le cimetière américain et le mémorial de la France Combattante, nous avons pris le chemin du fort où, après le contrôle des identités, un motard nous a escorté jusqu’au restaurant où le maitre d’hôtel Isidore nous attendait avec un apéritif.
M. Bouquillon, conservateur honoraire du musée des transmissions, l’a ensuite fait visiter. On a ainsi pu notamment constater l’évolution considérable depuis le télégraphe de Chappe jusqu’aux systèmes TSF , avec le morse et l’alphabet CCITT n°2, sans oublier les pigeons voyageurs et les chiens messagers.
Nous avons ensuite pu apprécié la magnifique vue sur Paris et le Sud-Ouest de la Région parisienne depuis l’esplanade, où trône le canon marin « la Valérie » capable d’envoyer une charge de cent kilos à 10 km.
Finalement, nous sommes allés à la vigne, plantée il y a deux ou trois ans au-dessus de la chapelle souterraine. Nous avons dénombré 17 pieds (apparemment du chasselas).
Rebroussant chemin, la balade s’est terminée « au père lapin » ,
sympathique guinguette suresnoise à l’étonnant mobilier (venu des Adirondack ?)
et où la vigne pousse aussi (mais il faut bien chercher).