Ce pourrait bien être la devise de la Confrérie des Compagnons du Clos de Bréon à Coubron (93), si l’on en juge par la reproduction diffusée lors de son dernier chapitre :
Mais qui est donc ce Bréon ?
Le fondateur peut-être du village de Coubron. Au Vème millénaire avant J.C., des colons (danubiens ?) s’y seraient installés et lui auraient donné le nom de Curtis Bréonis , la terre ou domaine de Bréon (dont le nom d’origine germanique signifierait large ou fort).
D’autres prétendent que ce serait un romain nommé Bréonus, qui cultivait des vignes, et s’installa à Coubron pour en planter.
Difficile de trancher. Toujours est-il que cette injonction ne tombait pas dans l’oreille de sourds ce dimanche 18 mai lors du onzième chapitre de cette sympathique confrérie.
Car il y avait là, venus de toute l’Ile de France, des représentants des coteaux briards de Coulommiers, du petit vin blanc de Nogent, de Joinville-le-Pont, de la pomme de Villiers sur Morin, des 3 grappes de villiers sur Marne, des collines de Gagny, et bien sûr du Clos de Clamart ; et aussi de Saint Romain en Bordelais, de la Marmite d’Or de Tours, du Cep de la pointe du Médoc… et, pour finir en apothéose, les compagnons du boitchu de la saucisse de Montbéliard, en chair et en (ou sans, c’est selon) os…
Tous gens à ne pas dédaigner de lever le coude.
On a ainsi pu faire connaissance du grand-maître René Chemouni et de ses confrères, découvrir les deux vins du clos de Bréon : le blanc (sauvignon), et le rouge (assemblage de pinot noir et meunier),
défiler en musique derrière le petit triporteur
et guincher avec DJ Patrice au cours du déjeuner dansant. A bientôt Courbon !
Depuis décembre 2010, la confrérie vinicole de COUBRON édite le fil de son actualité sur son blog, dédié au vin culturel.
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