Cette année c’est avec Bernard Pivot, hélas décédé l’an passé, que nous voulons vous souhaiter une bonne et belle année.
Le »roi lire » , un enfant du Beaujolais, était un amoureux du vin qui doit sa carrière littéraire, plutôt qu’une carrière de journaliste sportif, à l’intérêt que portait au vin le directeur du figaro littéraire. C’est du moins ce qu’il raconte dans son dictionnaire amoureux du vin.
Comme chaque année, ces voeux sont l’occasion de remettre en avant quelques articles parus au bon clos cette année. On vous propose ainsi
de découvrir un des premiers films du géorgien Otar Iosseliani dont le héros est un jeune diplômé en oenologie qui fera son chemin (la chute des feuilles)
Après 6 longues années d’absence, la fête des vins revient sur le port de Bandol, sous une autre forme. Exit la dégustation des vins primeurs, ce sont les vins prêts à consommer, sortis des fûts et foudres où les rouges ont passé les 18 mois obligatoires dans l’appellation, mais aussi les blancs et les rosés, qui sont proposés aux amateurs, accueillis sur les stands de 42 domaines, parmi lesquels La Chrétienne et Bunan, à l’origine de cette initiative.
L’ambiance était festive, avec une animation musicale,
une démonstration de tonnellerie,
et un parcours olfactif où chacun pouvait s’ingénier à identifier les arômes présents dans les flacons.
Un stand spécial présentait des vins d’Arménie, la Ville ayant reçu
« une délégation arménienne emmenée par le Maire d’Aréni, M. Husik Sahakyan, accompagné de vignerons locaux d’Aréni et d’étudiants en œnologie, dans le cadre du pacte d’amitié scellé depuis 2017 entre les deux villes, qui a pour but de promouvoir une coopération viticole et culturelle. »
Mais le clou de la fête se trouvait dans une tente où, guidé par une accorte sommelière et moyennant quelques sous de plus, on pouvait déguster des vieux millésimes tout à sa guise, se délecter des rouges dans leur plénitude, et constater qu’à Bandol les rosés peuvent être des vins de garde.
Merci aux vignerons, aux organisateurs et aux édiles pour cette belle fête !
Ce petit vignoble de près de 7000 hectares s’étend sur une région de plus de 1000 km2, jusqu’à Albi et au-delà à l’Est, Cordes/Ciel au Nord, Rabastensà l’Ouest, et s’étend encore plus au Sud sur la rive gauche du Tarn.
En ce début août, on pouvait y être facilement, « entre Gaillac et Rabastens » (expression qui signifie être pompette), tant sont bons les vins du cru que l’on pouvait déguster à loisir lors de la fête des vins qui se tenait, comme chaque année, le premier week-end d’août, au parc de Foucaud.
Une cinquantaine de domaines y faisait gouter leurs vins. Des vins jeunes pour la plupart, à l’exception du château Labastidié qui proposait ses vieux millésimes.
Nous avons particulièrement apprécié le mauzac blanc du domaine de Carcenac, ainsi que les vins Vigné-Lourac (les perles blanc, Assemblage de Mauzac, de Loin de l’Œil et de Sauvignon , de la cave Gayrel, un vin simple et savoureux servis au Buffet VIP offert par les vignerons Gaillacois) ; signalons aussi de la même maison le rond et gourmand Le Rubis rouge, Assemblage de Braucol, de Duras, de Syrah et de Merlot.
On pourra lire là un article sur le chapitre de l’Ordre de la Dive Bouteille de Gaillac qui se tenait concomitamment. Notre ami Pierre, grand Amphitryon du Conseil des Echansons de France, y fut intronisé, entouré d’une délégation de celui-ci, ainsi que 3 autres personnalités régionales.
A Cordes/Ciel, sublime village perché à l’histoire imposante, le vin de Gaillac nous était conté : l’ancienneté de son histoire,
la diversité de ses vins,
les caractéristiques des cépages locaux
Recvenons sur l’expression « Estre entre Gaillac et Rabastens ». Guillaume Gratiolet de France Bleue Occitanie nous assure ici qu’il s’agit d’une expression occitane très ancienne, à rapprocher d’autres comme « aver un pe dins las vinhas » ou « , prener la cigala « .
« La légende raconte que cette maxime trés ancienne vient [] de Lisle-sur-Tarn on y disait que les gens ivres n’avaient pas su choisir entre les vins de Gaillac et Rabastens et avaient donc dû les déguster à plusieurs reprises. »
Il rapporte aussi : « A Graulhet per d’aiga avèm pas set ! : (À Graulhet, pour de l’eau, nous n’avons pas soif ! ) De pan e de vin, lo rei pòt venir (Pain et vin, le roi peut venir). Cada jorn, un còp de vin, estalvia cinc sòus del medecin, (tous les jours, un verre de vin, épargne les cinq sous du médecin.) »
et conclut : « Nous faisons bien la différence avec Estre Sadol coma un pòrc o bandat coma una ascla être ivre mort si vous préférez et estre entre Gaillac et Rabastens, qui reste synonyme d’une légère consommation d’alcool« . Ouf !
Voici déjà quelques semaines que celui qui a fait aimer la lecture à des millions de français et de francophones a tiré sa révérence.
Le Roi Lire s’est tiré, nous laissant désemparés, à sa mémoire, il faut boire !
On le sait, cet amoureux des livres aimait aussi le vin.
Enfant du Beaujolais (« le cru entre deux chais ») où sa famille possédait une vigne, il lui doit sa carrière, comme il le raconte joliment dans son « dictionnaire amoureux du vin ».
C’est en effet avec l’envoi d’un « caquillon » (petit tonneau) de beaujolais, qu’assez inculte en littérature, il fit sont entrée au Figaro littéraire, lui qui visait plutôt l’Equipe. Maurice Noël, qui l’engagea, avait du nez !
Au fil des pages, il nous y compte ses bonnes fortunes : les cinq occasions qu’il eût de déguster le vin de la Romanée Conti, comme sur le plateau d’Apostrophes, où il a « sacrifié » une bouteille de sa cave personnelle… ; les Charmes (« la volupté même ») et Bonnes-Mares bus à la Paulée de Meursault ; les Chambertin dégustés chez Mme Bise-Leroy..
B.P. intronisé Chevalier du Tastevin
On découvre quelques anecdotes piquantes : l’admonestation par un gendarme à la Paulée de Meursault qui lui confisqua la bouteille d’eau placée sur la plage arrière, et la remplaça par une bouteille de vin (interdiction d’apporter de l’eau pendant la Paulée) ; l’organisation sur son conseil à Qincié en Beaujolais, son port d’attache, du Congrès de l‘institut français des farces et attrapes…
Mais nous donnerons la palme à l’interview du chancelier Helmut Kohl par une équipe de France 2. Le chancelier leur servit un riesling bouchonné « jusqu’à l’os » dont il n’avait pas décelé le défaut. Comment le faire remarquer sans l’embarrasser et l’humilier ? Lui-même s’en était il rendu compte par la suite ? Personne ne s’y risqua et tous durent ingurgiter l’infect breuvage !
Pivot fait aussi l’article pour le parc à thème Duboeuf à Romanèche Thorin (on ira !), il nous remémore le marathon des leveurs de coude de Saint-Germain des Prés (créé en 1987),
vante les mérites du Champagne (« le seul vin qui laisse une femme belle après boire », selon madame de Pompadour ; les dérangements intestinaux de Pasteur guéris par du champagne glacé), et de l’Hermitage blanc (« qui ne craint pas l’ail »)
Il donne aussi des répliques pour des dégustations (« j’en connais des meilleurs qui ne valent pas celui-là »)
Il nous fait croiser Matisse et son verre de vin d’Alsace
Bien nous en pris de répondre à l’invitation de l’agence Rouge aux lèvres de Margot Ducancel, « l’influenceuse n°1 du vin en France« , qui organisait lundi soir sa 5ème « Rosé Summer Party » sur la péniche Le Mazette (« péniche ultra tendance amarrée en plein coeur du 12ème ! » c.a.d. Quai de la Râpée en face de la gare d’Austerlitz ).
Parmi la 40-aine de producteurs de rosés, venus de toute la France, un contingent important de Champagnes et de vins de Provence et du Languedoc, bien sûr.
Nous y avons fait quelques belles rencontres comme le Domaine Anne de Joyeuse, dans le vignoble de Limoux, qui présentait sa cuvée Alta. Son assemblage, comprenant 60% de malbec, développe un subtil « bouquet d’agrumes marqué par le pamplemousse… »
Autre trouvaille, le domaine de Léos à L’Isle sur Sorgue, dont la cuvée Augusta s’avère d’une incroyable longueur en bouche, chose rare pour un rosé.
Composée avec 60% de grenache, elle est assemblée avec rolle (vermentino) et bourboulenc, » fin dosage entre le Grenache qui donne une belle assise à la structure et l’aromatique, le Bourboulenc qui apporte du gras et le Vermentino qui vient donner du «peps» et offre une belle finale fraîche..«
Devinette : fils d’Augusta, père de Léon et Oscar (Leos), qui est le créateur et propriétaire de ce domaine qui produit aussi une huile d’olive réputée ?
Il y avait aussi deux « Outsiders » : Pierre Chavin qui produit un vin désalcoolisé,
« Paré d’une séduisante robe rose pâle, le Chavin Zéro Rosé vous accueille avec un bouquet flatteur, vibrant d’arômes de fruits jaunes et de fleurs blanches, à la fois harmonieux et délicat. Sa bouche, finement fruitée et légèrement acidulée vous emporte dans une aventure gustative raffinée. Avec zéro arômes ajoutés, ce rosé désalcoolisé est le résultat d’une promesse gustative inégalée. »
et So Jennie, qui propose une création originale de Jennie Kergoat-Ruelland. Un « effervescent sans alcool à base de moûts de raisin de grande qualité pour une robe délicatement rosée et de fines bulles aux arômes subtils« .
Merci donc, Margot pour ce bon moment et ces belles découvertes !
C’est le titre de l’ouvrage récompensé cette année par l’Académie Rabelais.
Laure Gasparotto, entourée des membres de l’Académie Rabelais, aux Noces de Jeannette
Rien d’étonnant pour son auteure, Laure Gasparatto , qu’un prof en khâgne n’appella jamais autrement que Gargantua, journaliste au Monde, dégustatrice reconnue, auteure de plusieurs ouvrages sur le vin.
Ce dernier ouvrage est l’occasion d’expliquer l’ itinéraire de cette « nomade, qui vit sur les routes avec un sac léger « , mais qui a trouvé des racines en Bourgogne, « région qui se situe à la place du coeur sur une carte de France » (qu’il faut imaginer couchée sur le dos).
Etudiante en histoire, les vendanges lui ont fait découvrir un monde nouveau et l’amenèrent à se plonger dans l’histoire de domaines centenaires d’un « vignoble qui s’impose depuis le Moyen Age comme le plus ancien et le plus stable de France », avec ses deux cépages fétiches chardonnay et pinot noir (le gamay ayant été prohibé par Philippe le Hardi en 1385), et ses 1247 climats reconnus par l’Unesco.
Depuis le temps béni des abbayes de Cluny et de Citeaux, au Moyen-Age, des moines viticulteurs se sont transmis de génération en génération leurs expériences et connaissances, et à la puissante cour de Bourgogne, les ducs ont compris tout l’enjeu d’un vin de grande qualité.
L’auteure rappelle l’importance de la paix d’Arras en 1435 qui met fin à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons et permet à Philippe le Bon de « soutenir politiquement la production d’un élixir unique et non reproductible ailleurs ». « Si tu veux la paix, prépare le vin » conclut-elle plaisamment. On aurait pu dire aussi bien : si tu veux le vin, prépare la paix !
En 1441, le duc fait rédiger « une ordonnance pour déterminer les bons lieux produisant les meilleurs vins et ordonner l’arrachage des vignes des lieux médiocres. » Les cuvées sont dès lors nommées d’après leur lieu d’origine. En 1459 Philippe le Bon s’autodéclare « seigneur des meilleurs vins de la Chrétienté ».
Le vin coule à flot lors des banquets légendaires comme celui du faisan en 1454 où l’on fit voeu d’aller délivrer Constantinople prise l’année précédente par les Turcs.
Banquet du faisan tenu à Lille en 1454, par Victor Dresde 1848
L’exposé historique se poursuit avec une réflexion sur le goût du vin, car « produire un bon vin est une chose, en produire un grand en est une autre ». Il n’y a pas que le sol. L’oenologie pratiquée sur la côte bourguignonne est la traduction en termes techniques d’un effort collectif immense et constamment renouvelé » (Louis Latour). La grande viticulture engendre un coût insoutenable pour le commun des mortels.
On en vient donc à parler prix. A crus exceptionnels, produits en quantité limitée, prix exceptionnels. Peut-on ouvrir une bouteille valant plusieurs milliers d’euro ?
Laure Gasparotto n’a pas trop à se poser la question. Personnalité du monde du vin (n’a-t-elle pas monté dans les années 90 avec de jeunes viticulteurs , la » robe du vin », une manifestation visant à apparier grands crus et haute couture, au chateau de Savigny-lès-Beaune puis de Clos de Vougeot?), elle a l’occasion de participer à des réunions et autres dégustations où tout peut arriver…
« C’était chez Alfred Tesseron, dans son château Pontet-Canet, à Pauillac…on me tendit un verre de blanc que je pris machinalement… je sentis le vin et m’arrêtai net dans mon élan. J ‘avais l’impression que mes pieds s’enfonçaient dans la terre… je me délectais des parfums multiples, acacia, noisette, mirabelle, épices douces… j’étais transportée par les saveurs enveloppantes et vibrantes de ce nectar divin…
« C’est un meursault narvaux 2007 du domaine d’Auvernay » lui souffla-t-on.
Une bouteille valant plus de 7000 euro sur le marché, que son propriétaire offrait à ses invités, leur rappelant ainsi que le vin est fait pour être bu.
ceci n’est pas une pub !
Heureuse Laure Gasparotto !
Et heureux invités aux Noces de Jeannette à la remise du prix, où l’on a bu de bonnes choses, quoique bien plus modestes !
Ce n’est pas une grande moisson, mais il serait dommage de garder ces quelques images pour soi.
Voici tout d’abord deux peintures de Jean-Yves Templier (@jy_templier), artiste peintre de la Cadière d’Azur, représentant les vignes au printemps, et en automne.
(exposition à la maison Flotte de Sanary/mer jusqu’au 12 mai de ce peintre coloriste aux multiples techniques)
A Sanary également on a pu assister à cette danse géorgienne particulièrement endiablée, la bouteille impavide semblant vissée sur le crâne du danseur.
une bouteille en parfait équilibre
Un peu plus loin à l’entrée de Bandol cette sculpture, monument de 22 tonnes installé au « Jardin de la Mer », honore la Mer et la Vigne depuis plus de 20 ans. Elle est l’oeuvre de Robert Rayne, sculpteur et peintre, lauréat du concours lancé par la ville de Bandol pour symboliser la ville.
Remercions Lissinck, notre correspondante au Comtat Venaissin, qui nous a fait parvenir cette décoration bachique que l’on peut voir au Palais des Papes d’Avignon.
Téléportons-nous pour conclure à Strasbourg, où l’on peut voir cette belle enseigne du Gasthof Schwanen. Ce n’est pas si loin ! (7h de TGV depuis Toulon)
Certains, comme Sébastien Mayol d’Oh ! Vin Dieu !, ou Stéphane Reynaud, de Oui mon Général ont eu un franc succès, ou alors c’est qu’ils étaient venus avec une claque, on peut quasiment parler d’ovation debout quand ils sont allé retirer leur diplôme.
On n’a pas été surpris de retrouver parmi les lauréats Jean-Philippe Le Coat, du rendez-vous des sportifs (chez Walczak), et dans le public, Gérard Letailleur, conseiller de la République de Montmartre pour les bistrots, Bruno Carlhian, auteur de la Tournée des patrons, dont nous avons parlé, ainsi que les Francs-Mâchons de Paris, venus en masse (la claque ?)…
Tout ce petit monde s’est retrouvé au buffet, servi généreusement dans les beaux salons de l’Hotel de Ville.
C’est le 18ème arrondissement qui est sorti vainqueur de cette sélection, avec 9 bistrots, parmi lesquels le Gamin des Paris de Didier Royant, une figure, qui a fait forte impression !
Mais ce n’est pas fini. On parlera des bistrots toute la semaine avec un cycle de conférences où l’on retrouvera nos écrivains bistrologues pour finir en beauté avec la course des garçons de café (2km autour de l’Hôtel de Ville, dimanche 24 mars).
Nous croisons régulièrement ces bons vivants, qui se retrouvent une fois par mois dès potron-minet pour partager un traditionnel mâchon lyonnais, avec force charcuterie et beaujolais, dans des bistrots parisiens.
A l’issue de ces ripailles, chaque établissement est noté par chaque participant : accueil, vin blanc, plat, vin rouge, fromage… Les meilleurs sont récompensés.
Ce mercredi 6 mars, 17h, c’était l’heure du verdict, rendu aux Noces de Jeannette, restaurant historique tenu par Patrick et Luc Fracheboud (multidiplômés !). Voici les lauréats :
Denis Musset – Le P’tit Musset, 132 rue Cardinet, 75017 Paris
Théophile Moles – Au Moulin à Vent, 46 rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris
Patrick François – La Part des anges, 10 rue Garreau, 75018 Paris
Paule et Robert Federici – Le Vieux Chalet, 14b rue Norvins, 75018 Paris
Romain Vidal – Le Sully, 6 boulevard Henri IV, 75004 Paris
Georges-Etienne Jojot – Le Louchébem, 31 rue Berger, 75001 Paris
Sébastien Mayol – Oh vin dieu !, 19 rue Treilhard, 75008 Paris
Arnaud Pauget, Félix Long et Waël El Houseini – L’indé, 125 rue de Charenton, 75012 Paris
Valérie et Pascal Carrié – Le Paris-Italie, 75013 Paris
Christine Piron et WilliamNiamiah – Le Bistrot Blériot, 75016
ThomasCanivet – Le Petit Baigneur, 10 rue de la Sablière, 75014 Paris
Elodie Charras et Loïc Ballet – L’Epicerie de Loïc B., 7 rue Sedaine, 75011 Paris
Laurent Nègre – La Grille Montorgueil, 75002 Paris
Beaucoup de travail donc en perspective pour les amateurs.
Il a bien fallu trinquer à la santé des lauréats. Mais les tenanciers savent recevoir, avec des Saint-Pourçain du domaine Grosbot-Barbara, comme ce vin d’alon 2022, assemblage de Chardonnay et Tressallier « parfait équilibre entre fraîcheur et rondeur » , accompagnés de charcutailles comme il se doit. Merci !
Plus d’un a été surpris par le Churelurez ! (nous avons déjà rencontré ce mot) du domaine Antocyâme, un vin naturel venu des Côteaux et Terrasses de Montauban, obtenu par macération carbonique de cépages variés, qui fait étonnament penser à un cidre ! Spécial!
En bonus, on apprit de la bouche d’Alain Fontaine, restaurateur, président de l’Association française des maîtres restaurateurs, qu’une cérémonie « Paris célèbre ses bistrots » allait se tenir dans quelques jours à l’ Hôtel de Ville de Paris. A bon entendeur !