La chute des feuilles

On a pu voir au cinéma le Balzac, aux Champs-Elysées, dans le cadre du festival du cinéma russe de Paris et Ile de France

ce vieux  film d’Otar Iosseliani qui date de 1966.

Il a obtenu à l’époque le Prix Georges Sadoul du Meilleur Premier film 1968, et le Prix FIPRESCI (prix de la critique internationale) au Festival de Cannes en 1968.

Certes ce film géorgien n’est pas russe, mais il procède de cette culture au temps de l’URSS, et avait, pour les organisateurs, toute sa place dans ce festival dédié par ailleurs à Alexeï Navalny.

Ce film raconte l’histoire de l’entrée en profession, dans une coopérative viticole, d’un jeune diplômé en oenologie.

Il nous plonge dans la Géorgie viticole des années 60, de la vendange à l’ancienne, de l’amour du vin et des chants,  des modes de production « socialistes », du culte du dépassement du plan  au risque de dégrader la qualité.

Il donne aussi une leçon de courage : c’est en s’opposant et en créant l’irréparable pour le bien commun (le jeune oenologue prend la responsabilité, malgré l’interdiction du directeur, de clarifier un vin imbuvable au risque de retarder la mise en bouteilles), que l’on gagne le respect !

Un film donc drôle, charmant, instructif, édifiant au bon sens du terme, que l’on peut trouver sur le site universcine.com

Ce film était précédé d’un court-métrage désopilant, le Ministères des Excuses de Russie (Mir
мир / Guram Narmaniia / 2022
).

Ca se passe en Géorgie, au temps de ‘l’URSS semble-t-il. . Un jeune homme est sommé de s’excuser, il a confondu khinkali et pelmeni !

En voici une scène d’agapes, sous un tableau de Pirosmani, après la réparation.

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