Pas grand chose à se mettre sous la dent, mais quand même quelques rencontres intéressantes cet automne.
Commençons par Art Shopping, salon rituel où l’on vient du bout du monde pour exposer et peut-être vendre.
Nous y avons croisé l’uruguayenne Francesca Dito, peintre et sommelière, dont l’art est intimement lié à la vigne et au vin. Sa famille, d’origine italienne, cultive la vigne et produit du vin dans la région de Canelones. Un assemblage de cépages originaires d’Italie, d’Espagne et de France (parmi lesquels le Tannat, aujourd’hui cépage emblématique de l’Uruguay) porte son nom…


visite des vignobles et des régions viticoles I et II (recorriendo regiones de viñas y de vino)
Pour les amateurs, voici d’autres oeuvres intéressantes exposées récemment en Uruguay.
Nous y avons aussi vu cette toile colorée et exubérante de la Norvégienne Anne Margrethe (Bjerkebro).

On ne peut pas rester indifférent devant cette oeuvre emblématique qui exprime la joie de vivre.
Voici Anne Margrethe (on pourra voir d’autres oeuvres sur FB)

+ (ajout tardif) : et puis voici quelques oeuvres d’Irit Rotrubin, photographe israélienne rencontrée au même Carrousel, qui en pince pour les lunettes mais s’intéresse aussi aux vignes et aux coupes !



Au Musée d’Art Moderne, ce sont ces « bouteilles dans l’atelier de Nicolas de Staël » qui ont attiré notre attention


Au Musée d’Orsay, cette vigne d’Auvers/Oise est un des 74 tableaux peints par Vincent Van Gogh du 20 mai au 27 juillet 1890, jour où il se suicide en pleins champs.

A deux pas, Louis Janmot, peintre qu’on pourrait qualifier de moraliste, représente en 1861 l’Orgie (Fusain et rehauts de gouache blanche sur papier) qu’il décrie dans son » Poème de l’âme« .

Joséphine Bindé, dans Beaux Arts Magazine, résume bien l’ambivalence de son art :
« D’un côté, ses scènes pastorales, ses envolées d’anges et ses allégories, certes gracieuses, suintent la morale religieuse et le conservatisme. De l’autre, certains de ses tableaux, hantés par l’incertitude, la mort et le vice, affichent des compositions d’une modernité ahurissante qui annoncent les grands surréalistes du XXe siècle. Tel est le fascinant paradoxe de l’exposition que consacre le musée d’Orsay au méconnu et surprenant Louis Janmot ! »
Voici pour terminer quelques vues prise à l‘hôtel Lutetia fraîchement rénové (2014-2018).




Cette fresque agreste d’Adrien Karbowsky, située au bar Joséphine (Baker) a nécessité plus 17 000 heures de travail à l’atelier de Ricou pour la dégager des couches de peinture sous lesquelles elle était ensevelie.

Voici quelques détails



Et l’on termine avec cette statue de Bacchus vue au parc de Saint-Cloud.
