En route pour la Slovénie, depuis la Provence, en passant par l’Italie, on a toutes les chances de rater Borgomaro, ce petit village de Ligurie, posé dans les collines au-dessus d’Imperia, dans une région de production d’huile d’olive, près de la côte donc, mais suffisamment éloigné pour qu’on n’y aille pas par hasard. Ce serait dommage. Outre que le site est joli, il s’y trouve, au bord d’une rivière encaissée, une étonnante Osteria : Censin da Bea.

Ici, pas de menu, on s’installe simplement et le service s’affaire.
Le vin blanc du pays (légèrement frizzante) et rouge en carafe est proposé à volonté, et la ronde des antipasti commence :
olives, saucissons sec et piquant, tomates confites, champignons marinés, fromages sont servis sur une planche
Puis viennent, successivement :
la tranche de melon et son prosciutto,
la tranche d’espadon mariné,
la bruschetta (croutons) et ses pomodore,
la tarte chaude aux légumes,
les beignets de poisson,
la salade de tomates,
la salade russe,
les aubergines grillées
Changement d’assiettes, voilà les plats chauds :
poivrons à la crème d’anchois,
raviolis parfumés à l’origan,
gnocchis accommodés de seiche,
cabriole en sauce,
truite poêlée
et enfin les escargots en sauce vineuse.
(On espère n’avoir rien oublié)
Les desserts (tiramisu, etc.) sont proposés au choix, avec des meringues aux noisettes
On ne partira pas sans dire la prière du vin

et sans trinquer au limoncello avec Marco, le patron,

pour qui l’alcool n’est pas un problème.

Inflation oblige, le prix n’est plus de XXX, mais de XXXV euro. Qui dit mieux ?
Etonnant, non ?