Voici une de ces « petites partitions dont personne ne veut plus, ou presque… » , mise en ligne par le maestro Jean-Christophe Keck. Mais si on en veut !
C’est une chanson des années 1860, de Paul Avenel (paroles)

et Paul Henrion (musique)

Buvons sec quand le vin est bon !
Elle fut chantée par Pauly à L’Alcazar lyrique, et par Paulus à l’Eldorado.

On trouvera ici les paroles,

et là un recueil plus consistant, où l’on peut trouver de nombreuses chansons de Paul Avenel aux titres attractifs, hélas sans la musique, comme :
Le bon vin (Le bon vin Est divin, Multiplions nos rasades ; Aux refrains des chansons Camarades, Gaîment buvons !), sur l’air de « vaut bien mieux moins d’argent »
La bouteille (Je vais célébrer la bouteille, Mes amis, pour boire avec vous.)
Buvons à l’amitié (Buvons à l’amitié ! Et, sans pitié Pour nos flacons, Faisons sauter tous les bouchons.)
Paris-Champagne (Paris-Champagne Est un vin divin.Pif! paf! tin tin! Vive Paris-Champagne !)
Le petit vin blanc (Mon âme est ravie ! Petit vin blanc sans pareil. Tu jettes dans ma vie Un rayon de soleil.)
etc.
Pour ne pas rester sur notre faim, voici un autre Paris-Champagne, chanté par Luis Mariano.
Paris, c’est du champagne, du champagne et de l’amour !
Au fait, que signifie boire sec ?
Le Robert indique : sans mettre d’eau, mais note aussi « boire beaucoup«
Il y a aussi la proximité de « cul sec », c’est à dire sans rien laisser au fond du verre, d’un coup sec pour la vodka par exemple…
(cf. Les bouches buvaient sec et parlaient beaucoup. — (Joseph Kessel, L’équipage, Gallimard, 1969, page 40),
Buvons sec ! Cet appel avait-il franchi l’Atlantique de l’autre côté duquel le poète louisianais Dominique Rouquette publiait en 1840 ses « Fleurs d’Amérique » ?
Buvons sec !
