à l’amitié, l’amour la joie.
Ces paroles d’une chanson de Graeme Allwright, elles nous accompagnent depuis si longtemps… Et voilà que leur auteur nous tire sa révérence, à 93 ans quand même. Ecoutons-la, chantons-la encore et encore.
C’est une chanson qui parle des retrouvailles, de vieux amis, de vieux amants, mais ils n’ont plus le temps..
Buvons encore une dernière fois
A l’amitié, l’amour, la joie
On a fêté nos retrouvailles
Ça m’fait d’la peine, mais il faut que je m’en aille
Le temps est loin de nos vingt ans
Des coups de poings, des coups de sang
Mais qu’à c’la n’tienne: c’est pas fini
On peut chanter quand le verre est bien rempli
Et souviens-toi de cet été
La première fois qu’on s’est saoulé
Tu m’as ramené à la maison
En chantant, on marchait à reculons
Je suis parti changer d’étoile
Sur un navire, j’ai mis la voile
Pour n’être plus qu’un étranger
Ne sachant plus très bien où il allait
J’t’ai raconté mon mariage
A la mairie d’un p’tit village
Je rigolais dans mon plastron
Quand le maire essayait d’prononcer mon nom
J’n’ai pas écrit toutes ces années
Et toi aussi, t’es mariée
T’as trois enfants à faire manger
Mais j’en ai cinq, si ça peut te consoler
On n’oubliera pas Graeme Allwright, qui fit connaitre Woody Guthrie, Pete Seeger et bien d’autres chanteurs folk d’outre Atlantique, comme Tom Paxton et sa sacrée bouteille (bottle of wine) que les lecteurs du bon clos connaissent.
N’oublions pas non plus son « ça je ne l’ai jamais vu« , adaptation des seven drunken nights, masis on préfère la version des Dubliners !
Hélas, on n’entend jamais que 5 de ces 7 nuits de biture ! Les curieux pourront connaitre la version intégrale là.