Qu’il y ait une rue de Clamart à Boulogne-Billancourt, ou encore à Châtillon, à Vanves, à Fontenay-aux-Roses,
on comprend pourquoi, mais à Vincelles, petit village de l’Yonne ? On se perd en conjectures !
On s’attend plutôt à y trouver des saint-vincent, des grappes de raisin comme à Chablis…
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Interloqué, on s’est livré à un petit recensement des rues de Clamart dans l’Hexagone : Il y en a une à Compiègne (Oise),
une encore à Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière et à Aubepierre-sur-Aube (Haute-Marne), à Coussay-les-Bois (Vienne), et à Peaule (Morbihan)… ; et une rue du Clamart à Epense (Marne), à Celles-sur-Ource (commune viticole de l’Aube) …
décoration à Celles-sur-Ource, vignoble champenois
A Coussay-les-Bois, la ville de Clamart a longtemps possédé une propriété pour accueillir colonies de vacances et classes vertes (rachetée aujourd’hui par la commune de Coussay-les-Bois).
Le plus grand cimetière parisien a été longtemps le cimetière de Clamart, dans le quartier Saint-Marcel; décrit avec talent par Alexandre Dumas dans Bric-à-brac….
Clamart, cimetière des suppliciés, par Louis Adolphe Hervier (XIXe siècle)
Il disparut au début du 19ème siècle, mais il existe curieusement aussi un « cimetière de Clamart » à Compiègne. Portait-il ce nom par analogie avec le cimetière parisien ? Non point, pensait l’archiprêtre Delvigne qui suggérait en 1941 que la dénomination Clamart viendrait de « Clos des Morts« .
Peut-être que « Clamart », compte tenu de l’importance du cimetière parisien, est devenu avec le temps synonyme de cimetière, un peu comme Charenton ou Sainte-Anne à d’autres fins.
A Chaumont, nous trouvons aussi un « cimetière Clamart ».
Voila qui donne à penser.
Clamart est aussi un patronyme répandu dans les Ardennes, ce qui pourrait donner une autre piste.
Enquête à suivre…