Aristide Bruant fut un auteur prolifique, nous en avions déjà publié le vin de la comète, voici qu’aujourd’hui nous tombons sur celui de Bagnolet, déterré par nos amis du Musée du Vin, et retrouvé également sur Gallica, où on peut l’écouter avec l’orchestre et les choeurs d’Alain Goraguer.
Certes il y eut des vignes à Bagnolet comme dans toute l’Ile de France, même si l’on n’en entend plus guère parler. L’abbé Lebeuf écrit en 1754 dans son Histoire de la Banlieue Ecclésiastique que « tout est presque planté de vignes » dans le Parc de Bagnolet. Le petit vin se vend bien aux barrières ; à la Révolution les vignerons demandent le réaménagement des taxes sur leur petit vin gris à l’entrée dans Paris (cf l’histoire de la ville).
Mais le vin de Bagnolet, c’est toute une histoire, la voici.
L’histoire du vin de Bagnolet (1883), c’est toute une histoire, qui nous rappelle le grand metingue du metropolitain, de la même époque (1887) une grande histoire aussi ! La voici, chantée par Stéphane Branger