Le « salon des arts contemporains depuis 1903 » est de retour sur les Champs-Elysées jusqu’à dimanche 18 octobre 19h.
Nous y avions découvert des oeuvres intéressantes il y a deux ans. Cette année-là, c’est notre regretté Cabu qui en était le Parrain d’Honneur, suivi l’an suivant par l’ami Wolinski.
C’est Jean Giraud, alias Moebius, qui porte cette charge cette année.
Nous nous y sommes promenés avec délectation et en ramenons quelques trouvailles.
Voici la dégustation, de Monique Bourassin, une artiste de la région de Giens
Le vignoble blanc est une photographie de Norbert Bardin.
L’oeuvre qui suit, d’O R Sanchez, est curieusement intitulée parfum de Chine.
L’oeuvre qui suit, un Bacchus en bronze de Christian Rampnoux, n’était pas exposée mais le sculpteur était là et nous avons échangé. Voir ses oeuvres là
Et voici un étonnant tableau, de Saotome Yukio : Kaguyahime.
(Kaguyahime est, selon un très ancien conte japonais, une femme d’un autre monde -la lune, que l’on voit dans la partie supérieure- venue faire un séjour sur terre. Un film lui a été consacré en 2013. Noter à droite les vignes, et au dessus, les raisins. Certains y voient une allégorie de la vendange. L’auteur, japonais, s’est en effet installé à Epernay en Champagne, et aurait entrepris un travail sur Bacchus.)
Voici maintenant « de las tias » de Pablo Flaiszman, un graveur argentin installé en France qui fait un travail exceptionnel que l’on peut admirer sur son site. Il a d’ailleurs été primé au Salon.
Cette nature morte est signée Lee Hua Siang
Ci-dessous ces peupliers jaunes et vignes rouges, de Rose-Marie Bourrely, une artitste nimoise.
Terminons avec cette danse macabre : luxure et vanité, d’Igor Kubalek (un peintre d’origine tchèque qui vit et travaille à Paris depuis une quinzaine d’années) , sur laquelle il y aurait beaucoup à méditer.