Voici encore une opérette d’Offenbach, présentée dernièrement à la Péniche Opéra par l’excellent Jean-Christophe Keck, qui recèle un air à boire qu’il nous fallait connaitre !
Elle date de 1857, mais doit beaucoup au Trésor à Mathurin, joué 5 ans plus tôt. Le livret est de Michel Carré et Léon Battu.
CHANSON A BOIRE.
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- Quand les moutons sont dans l’étable,
- Quand les poules sont au perchoir,
- Le dos au feu, le ventre à table,
- Près d’un ami, j’aime à m’asseoir.
- Si Dieu nous défendait de boire,
- Aurait-il fait le vin si bon ?
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- Non !
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- Si l’eau nous pousse à l’humeur noire,
- Le vin dissipe notre ennui !
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- Oui !
- Allons donc !
- Buvons donc !
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- Si Dieu nous défendait de boire,
- Aurait-il fait le vin si bon ?
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-
- Non !
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- Quand j’ai soif, j’ai l’esprit morose ;
- Je suis stupid’, gauche et poltron ;
- Quand j’ai bu, je vois tout en rose,
- Quand j’ai bu, je suis un luron !
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- Si Dieu nous défendait de boire,
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- Etc., etc.
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- Si Dieu nous défendait de boire,
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Nus l’avons entendu chanté par des artistes survoltés, Isabelle Philippe, Louise Pingeot, Fanny Crouet, et Jean-François Novelli, tous excellents accompagnés au piano par Sabine Vatin.
En attendant la parution de supports commerciaux, en voici un extrait