A Clamart, malgré le dicton, on n’attend pas mars pour tailler la vigne municipale ( le « clos Franquet »).
Le Parisien l’avait annoncé.
C’est ainsi que dès le matin du mardi 26 février nos habituels bénévoles se sont retrouvés les pieds dans la neige pour régler leur compte aux deux cents pieds de sémillon et chardonnay qui avaient pris des libertés avec les principes de la viticulture maîtrisée.
Celui-ci pratique une taille aérienne.
Plusieurs personnalités, parmi lesquelles notre député Jean-Marc Germain,
et notre amie Nicole, miss Cougar 2012, les avaient rejoint.
Bien heureusement un viticulteur champenois, l’ami Jean-Pierre, était venu nous apporter ses lumières : préservation d’un seul sarment fructifère (pas plus de 10 yeux) par pied qui donnera les grappes de l’année, et d’un « rachet » au plus bas du cep, pour l’année suivante ; prise en compte des ceps voisins pour le choix du sarment à conserver ; quant aux autres sarments, on les « bute » sans regret. Pour les treilles, préservations des « longes ».
A près un tel traitement, il ne faut pas s’étonner si le paysage est bouleversé et si l’on a besoin d’un remontant : vin chaud et champagne Léguillette millésime 2005, accompagnés d’un foie gras à la « Gigi » et des saucisses ramenées d’Allemagne par l’ami Marcel, ont fait l’affaire !
Et comme toujours à Clamart, tout finit en chansons…
Et merci à l’ami Guy Guenerin pour les photos qu’il a aimablement mises à notre disposition.