Il n’existe plus, ce fameux cabaret qui a connu la célébrité près de la barrière Croulebarbe, au bord de la Bièvre, et que fréquentaient Lamartine, Chateaubriand, Hugo, Béranger (Pierre-Jean de) dans les années 1820….
Ah comme on entrait
Boire à son cabaret !
Voici à quoi ressemblait le quartier à l’époque :
C’était la campagne. Un siècle plus tard, l’urbanisation était passée…
(on en saura plus sur le site http://butte.cailles.free.fr/)
Depuis 50 ans un restaurant basque s’y est installé, Etchegorry (une bonne table).
Il porte encore sur sa façade la mention de son glorieux prédécesseur.
On peut aussi y voir un étonnant tableau de 3 mètres de large (au bas mot), représentant les susnommés et quelques autres, s’abreuvant au cabaret de Madame Grégoire.
On trouvera un article détaillé sur 13envues.canalblog.fr, par Thierry Depeyrot qui explique :
« (La famille Laborde a su garder le cachet de ce lieu historique avec la présence, entre autres, d’une immense fresque (malheureusement non signée) sur laquelle nous pouvons reconnaître attablés (de gauche à droite) le marquis de Lafayette (fatigué ?), Lamartine, Châteaubriand, Victor Hugo (qui tient son verre), le chansonnier Béranger (qui sert à boire), Frédéric de Courcy * (à gauche de Béranger, juste au dessus de son bras qui sert à boire) et, bien sûr, Madame Grégoire.
* L’homme de lettres Frédéric de Courcy a co-écrit un charmant vaudeville, In vino Veritas, joué en 1825 au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Ca se passe en Champagne, pendant les vendanges…
Quant à Béranger (déjà rencontré sur ce site), il a chanté (parmi bien d’autres chansons, nous y reviendrons) :