Il nous a quitté le 21 mai dernier, Ricet Barrier, de son vrai prénom Maurice-Pierre.
Avec son copain Bernard Lelou il a composé un répertoire plutôt drolatique.
Ne le laissons pas partir comme ça, écoutons le dans la Bacchus Bourrée (1978) !
YouTube – RICET BARRIER – Bacchus – Bourrée (1975).
Bacchus, Dieu du vin et de l'inspiration De la vigueur féconde et de la procréation Né du Feu, élevé par la pluie C'est le Dieu des plaisirs de la vie Il vide les tonneaux et remplit les vessies Fait rire les chameaux et pleurer le Messie Quand on fait la fête, qu'on est un peu bourré Qu'on trouve la vie belle et les filles à croquer Pour peu qu'un guitareux se mette à la gratter Ça y est c'est parti, Bacchus est arrivé ... La bourrée, la bourrée qui balance, La bourrée des bourrés, c'est Bacchus qui la danse Et tout en louvoyant de barrique en jupon Il goutte le bon vin et les jolis tétons La bourrée fait sauter les fillettes Bacchus, l'oeil allumé, leur verse une piquette Et dans la vigne au vin, dans le creux d'un sillon L'entonnoir à la main, il trousse leur cotillon Bacchus aime tout excepté ... Le thé Il boit toujours en société Santé ! Débondez les tonneaux, percez les barillets Allez, tous au goulot et videz les pichets Quand on voit la vie Couleur de paradis On est bon pour danser La bourrée des bourrés La bourrée, la bourrée qui balance La bourrée des bourrés, c'est Bacchus qui la danse Et tout en louvoyant de barrique en jupon Il goûte le bon vin et les jolis tétons La bourrée chasse tous les soucis La bourrée des bourrés vous fait voir du pays Dans les fumées du vin Le pauvre a des écus Les moines sont coquins Et contents les cocus ! Bacchus ne connaît qu'un fléau C'est l'eau ! Un seul pays a sa confiance La France ! Bacchus est malicieux En vidant les tonneaux Il pousse les amoureux à remplir les berceaux Mariage ou enterrement Ça finit en buvant Les jambes en compote Mais l'printemps dans la culotte !
Voici la version des Frères Jacques
Voici ce que disait Véronique Mortaigne de ce « type incroyable » (dixit B.Lavilliers) dans Le Monde du 3 juin 2011