Oyez bonnes gens l’étonnante histoire de Giefrein de Clamart, que l’on tient pour le XIXeme miracle de Saint Louis.
miracles de Saint Louis, par Guillaume de Pathus – Bibliothèque Nationale fr 5716 fol 405
Ce garçon, fils d’Agnès et de Jehan de Clamart vivait à Paris dans le quartier Sant Merri. Un jour après dîner, courant après une balle, il tomba dans le cellier d’une voisine, Perronnele de Pontoise, où les tonneaux de moût rendaient l’atmosphère irrespirable à tel point qu’il fallait acheter ailleurs le vin vieux qu’on n’osait y tirer.
On l’y retrouva sans vie.
Mais la mère de l’enfant, se souvenant des vertus et miracles prêtés au benoît Saint Louis (décédé depuis peu : nous sommes en 1274), le pria ardemment, et manda Giefroi de Montlignier, crieur de vins, porter sa prière sur le tombeau du Saint à Saint Denis. Le messager se munit d’un bâton es vignes plus grand que l’enfant et alluma un cierge de même taille.
Il n’était pas rentré que l’enfant revint à la vie ; petit à petit il retrouva la santé. Mais ses yeux « droits et beaux » restèrent pour toujours « louches et tors« .
Voici l’histoire, basée sur des témoignages recueillis pour la canonisation de Louis IX dans les années 1280, telle qu’elle a été rapportée par Guillaume de Pathus , frère franciscain, au début du 14eme siècle.
(On peut trouver l’ouvrage là )
Un commentaire sur “Giefrein de Clamart”