Comiques poivrots

Nous avons fait connaissance il y a quelques jours, à l’occasion de notre visite à Bagneux , de Clovis, comique poivrot qui sévissait dans les caf’conc’ de Paris à la fin du 19eme siècle. Le voici, tel qu’on peut le voir sur le site du temps des cerises aux feuilles mortes , consacré à la chanson française :

clovis

 

Voici ce que l’on peut apprendre sur lui sur ce site . De son vrai nom Clovis-Césaire Lefèvre, c’était un chanteur comique du genre poivrot né en 1851 qui, sur ses cartes de visite fit imprimer «Officier d’académie… de billards». Il fut un des piliers des cafés-concerts : Ambassadeurs en 1874, l’Horloge dans les années 80, Alcazar d’été en 1886 -aujourd’hui pavillon Gabriel-, Bataclan en 1892, Concordia dans les années 1900… Il est décédé en 1910.

 

clovis2

Le regretté Francois Caradec (auteur avec Alain Weill de : « le Café Concert » chez Fayard) nous en dit un peu plus.Les chanteurs de café-concert étaient si nombreux qu’une chansonette créée par Libert à la Scala, Nos artistes, ne put les énumérer en six couplets :

Y a Clovis et versa

Y a Valti-re aux pigeons

….

Y a Libert -té chérie

… 

Y a Bourgès prit du vin

… 

Mais c’est Paulus

Qui gagn’ le plus ‘ quibus

 

Après avoir fait tous les métiers (de professeur de vélocipède à bonisseur à la baraque de l’homme-chien (ça ne s’invente pas))Clovis aurait eu, avec de nombreux confrères la spécialité de chansons d’ivrogne qui « n’auraient guère supporté l’épreuve du temps ».

Faute de doc, il faudra attendre pour en juger par nous-mêmes.

Consolons nous avec un autre poivrot, Bourgès

bourgès

 

En rev’nant d’Suresnes (paroles de Joineau et Delattre, musique d’Emile Spencer, créé à la Scala en 1883)

Hier ayant palpé ma quinzaine

Je m’dis : pour m’amuser un peu

J’m’en vais monter jusqu’à Suresnes

Histoire de licher du p’tit bleu.

J’ai bu, j’dois l’dir’, comme une vraie bête,

Tel’ment qu’quand j’voulus m’en aller

Autour de  moi j’vis toutt tourner

Et je m’sentis mal à la tête :

J’avais mon pompon

En rev’nant d’Suresnes

 Tout le long d’la Seine

J’sentais qu’j’étais rond.

J’avais mon pompon

En rev’nant d’Suresnes

En rev’nant d’Suresnes

J’avais mon pompon

 

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