Dix ans, ça ne suffit pas ! C’est du moins l’avis des « messiers » de la Confrérie balnéolaise des Chevaliers de Bacchus », qui célébraient ce samedi 22 novembre son dixième anniversaire.
Les Confréries étaient venues nombreuses participer à cet évenement (ci-dessous des amies de la confrérie gastronomique du cèpe de l apointe du médoc)
et celle du Clos de Clamart ne faisait pas défaut (les deux cités ne sont elles pas associées dans la communauté d’agglomération Sud de Seine).
On a ainsi pu admirer l’exposition présentée à l’occasion,
assister aux intronisations
(ci-dessous, l’ami Tony adoubé, abreuvé et dûment diplomé)
et découvrir « le vieux vin de Bagneux », chanson écrite dans les année 1890 par Clovis (chanteur sur lequel nous reviendrons)
et (re)mise au goût du jour par Patrick Elies (ci-dessus) et Gérard Guilloury.
Il ne faut voir là aucune hyperbole, l’histoire du vin à Bagneux étant très ancienne (n’y dit-on pas que le roi Dagobert en buvait volontiers ?) comme on peut l’apprendre là:
« Après la conquête de la majeure partie de la Gaule et l’unification du peuple franc par Clovis, la dynastie des Mérovingiens cherche à se concilier l’Eglise en faisant preuve de libéralités à son égard. En contrepartie, celle-ci s’empresse de consacrer leurs conquêtes et leurs spoliations. Bagneux, qui jusqu’alors appartenait au domaine royal, est ainsi donné à l’évêque de Paris à la fin du Ve siècle ou au début du VIe. A cette époque, Bagneux est en pleine transformation. Sur ses coteaux déboisés, on plante de la vigne et, rapidement, on s’aperçoit que la terre convient parfaitement à cette culture. Le vin de Bagneux devient célèbre. C’est en 829 que Bagneux apparaît pour la première fois dans un texte officiel. Au cours des siècles, le village se transforme grâce à deux activités : I’exploitation des carrières et le travail de la vigne. Durant sept siècles, des milliers de tonnes de pierres arrachées du sous-sol balnéolais alimentent les chantiers parisiens. Comme les roues de carriers qui émaillaient encore le paysage au siècle dernier, les vignes ont disparu de l’horizon balnéolais. Seuls, des noms de rue témoignent de leur présence ancienne. En 1965, le père Moreau remplissait pour la dernière fois de raisins le pressoir de la rue Albert-Petit. La Fête des Vendanges, reprise depuis 1959 chaque automne, évoque la récolte du « jus divin » et les traditions bachiques. »
Il n’en subsiste qu’un clos, planté en 1981, le clos des Brugnauts, sis rue de la Lisette, où 760 pieds (2/3 sauvignon, 1/3 sémillon donnent aujourd’hui un vin goûteux qui a besoin de vieillir au moins 3 ans, dixit l’oenologue André Georges.
Longue vie à la Confrérie Balnéolaise des Compagnons de Bacchus !
2 commentaires sur “Jubilé à Bagneux”