les 30 ans du Clos de Clamart

Pour ce trentième anniversaire, le Grand-Maître Marcel avait vu grand, avec, outre le chapitre proprement dit,  une exposition artistique et historique dès le vendredi soir, un spectacle de danses arméniennes le samedi

et le dimanche un concert bachique.

On a ainsi pu voir et revoir des images du vieux Clamart,

ancien Saint-Vincent des vignerons de Clamart, présenté par les Amis de Clamart

admirer les oeuvres  réalisées pour la circonstance par les participants du groupe Arts Graphiques de l’association Solidarité Loisirs sur le thème de la vigne et du vin,

découvrir l’univers bachique du sculpteur Jean Dessirier,

se persuader que la vigne et le vin sont mis en chansons depuis belle lurette, retrouver les visages familiers de nos anciens,

photos et médailles de Confréries de notre regretté Michel Laroque

et se réjouir de cette ode à la Confrérie vin de Clamart écrite par un « manant » dont la mémoire se perd.

Dix-huit Confréries étaient au rendez-vous. Le défilé s’élança au pas cadencé derrière la fanfare  de Jean-Jacques et de ses trompettes du Berry

on porta en joyeuse compagnie le Saint-Vincent de la Confrérie

à l’Eglise Saint-Pierre Saint-Paul où il fut béni

devant la Confrérie recueillie

OVNIs? Esprit Saint ? on se perd en conjectures…

On fit étape comme il se doit à la grange-musée de la Confrérieet dans les vignes du clos Franquet

et l’on chanta à pleine voix  (ci-dessus des échansons du Souffle de Bacchus, à l’entraïnement)

Vint l’heure du Chapitre, avec la joie et la surprise de retrouver notre Grand Trouvère, auteur des chansons du Clos de Clamart, parti depuis trop longtemps en terres lointaines.

  Daniel Cherrier guitare en main retrouvant son acolyte Bernard Jacob

On procéda aux intronisations des impétrants comme ci-dessous celle de l’ami Grégoire Miret, professeur de Dessin des exposants des Arts Graphiques

de Marie-Françoise Bourdot, chef du choeur le Souffle de Bacchus et membre du Conseil Echansons de France,

et bien sûr de Jean Dessirier, réalisateur de la statue de Saint-Vincent, clamartois et vigneron de toujours qui, enfant, faisait  du vin et de la piquette dans son clos derrière la voie ferrée, et dont on connait maintenant l’univers bachique.

On prêta serment, et l’on but le bon vin de Clamart,

boire sans se tacher,  le challenge du nouveau chevalier !

et l’on chanta les airs d’antan !L’ami Paul, notre Grand Chancelier, rédacteur en chef de notre journal la Treille, qui a dit avec humour l’éloge d’intronisation de centaines de chevaliers, éminent personnage de la vie publique et professionnelle, reçut avec la médaille de la Ville de Clamart un hommage appuyé qui le laissa un peu groggy,mais content, on peut le croire.

Après le vin d’honneur, ce fut le dîner, qui ne démentit pas l’adage « courte messe et long dîner font la joie au chevalier« .

On y retrouva Nicole, notre doyenne ?

Nicole Olmeta, avec   miss « Nicole » Cougar et GM Marcel

à moins que ce ne soit Mireille ?

qui avait apporté ce cadeau bachique

On y descendit quelques bonnes bouteilles pour accompagner homard

ci-dessus les Échansons Claude et Monique Josse, avec un ami du Brie de Melun

Jacky, l’animateur musical de la soirée, avec nos complices Daniel et Bernard

et omelette norvégienne.

Le lendemain, le dimanche, on se retrouva pour un concert imprévu avec Daniel Cherrier

qui repartait déjà retrouver ses charentaises. N’importe, il avait assisté à la répétition du Souffle de Bacchus, et « fait affaire » avec la chef de choeur. Celle-ci avait concocté pour le public clamartois un programme « historique »

commençant au Moyen-Age avec un chant de Goliards des Carmina Burana (en latin de cave du 13ème siècle), l’hommage à Noé d’Olivier Basselin (15ème), le fameux Tourdion (16ème), puis d’autres chansons des 17ème (qui veut chasser une migraine, les défauts d’autrui), 18ème et 19ème siècle.

On finit par le petit vin blanc et le vin de Bagnolet, d’Aristide Bruant, le meilleur vin de la terre, « mais c’est à Clamart qu’on boit l’meilleur clos Franquet« , reconnut -on.

Et c’est évidemment autour d’un buffet que l’on débriefa l’évènement.

On se pressa à la dégustation verticale (1998-2010) de Gaillac Labastidié généreusement offert par les Echansons,et l’on dégusta le « Franquet » de notre confrère pâtissier Laurent Lehoux !Merci, à tous, et à bientôt ?

 

 

Un commentaire sur “les 30 ans du Clos de Clamart

  1. Bonjour
    Nous avons parlé de ton blog en allant au concert hier avec une amie qui a une nièce œnologue. Je lui donne l’adresse pour qu’elle puisse vous mettre en contact.
    En attendant de vous revoir.

    J’aime

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