premier empereur romain, fils adoptif de Jules César, mourait…
Une exposition lui est consacrée (c’est jusqu’au 13 juillet 2014) où quelques pièces de son époque devraient particulièrement intéresser les lecteurs du bon clos.
La Bourgogne à deux roues, c’est fatigant pour les guibolles, comme disait le poète ! mais c’est aussi un autre regard que celui de l’automobiliste pressé.
Il faut d’abord parcourir, bien sûr, la côte des grands crus, depuis Marsannay jusqu’à Nuits Saint-Georges, puis Beaune, dans une exaltation qui va crescendo en traversant Fixin, Gevrey, Vougeot, Vosnes, Pommard, Meursault, Volnay, Saint-Romain…
Pour sa rentrée au Trianon avec le groupe Pigalle, François Hadji-Lazaro, l’ex-garçon boucher, a fait les choses comme il faut, entouré d’une cohorte de grands chefs et de vignerons. Curieux de mieux connaitre sa musique, mais bien sûr attirés d’abord par cette affiche gourmette, le bon clos y avait envoyé une délégation de connaisseurs.
Armée de jetons à un euro permettant d’acquérir, qui une mouclade chez Thierry Faucher, qui une soupe au chou rouge chez Yves Cambedorde, et dix autres délectables petits plats, la foule se pressait de part et d’autre de la longue table : d’un côté vignerons, cuistots et leurs aides venus en nombre ; de l’autre les fans de Pigalle, mis en appétit par l’ambiance surchauffée et le sentiment de vivre un moment inoubliable.
Edouard Hirsinger et ses délicieux chocolats
Et, pour n’oublier personne,
Les chefs : Yves CAMDEBORDE (du Relais Odéon et émission MasterChef) Inaki AIZPITARTE (du Châteaubriant) Thierry BRETON (de Chez Michel, Chez Casimir, La Pointe du Groin) Thierry FAUCHER (du Barbezinc à Chatillon, de L’os à moelle) Rodolphe PAQUIN (du Repaire de Cartouche et du Cartouche Café) Et Eric OSPITAL (jambon, salaisons Ibaïona du pays basque)
Les vignerons naturels : PUZELAT (Clos du Tue–Boeuf) – Cheverny et Touraine GRAMENON * (Michèle et Maxime-Laurent) – Côtes du Rhône Nicolas VAUTIER (Bourgogne) – Avallon Morgane FLEURY (champagne en biodynamie) Jean-François NICK (Foulard Rouge) – Languedoc
* Gramenon est un des rares crus pouvant s’enorgueillir d’une « pub » au bon clos !
Il y avait des vins d’un peu partout en France, a-t-on vu, mais bizarrement pas…
Du beaujolais
Du bon et du bien frais
Pour oublier la nuit Où est partie Marie Du Beaujolais Du bon et du bien frais Avec une robe rubis Comme celle que j’t’ai ach’tie ( ???)
Pour y étancher Ma soif de te revoir Pour noyer mon chagrin Dans le pressoir (Pop !) Le vin si tu t’barres Est dev’nu ton quai d’gare Je suis chef de gare Depuis ton départ (Pop !)
Du Beaujolais Du bon et du bien frais Pour oublier la nuit Où est partie Marie
Il est d’venu, mon amant liquide En vidant mon verre Je remplis ton vide Je t’trompe souvent Comme je t’ai déjà trompée Mais avec Du Pouilly-Fuissé
Du Beaujolais Du bon et du bien frais Pour oublier la nuit Où est partie Marie Du Beaujolais Du bon et du bien frais Avec un beau bouquet Comm’ceux que je t’achetais
Tout persuadé Que t’es vraiment une putain Tu m’as abandonné Seul dans mon vin (Pop !) Pour oublier Que c’est moi le crétin Qui t’traitais d’moins que rien Moins qu’un verre de vin. (Pop !)
Du Beaujolais Du bon et du bien frais Pour oublier la nuit Où est partie Marie
Il a de la cuisse Même si ça vaut pas la tienne T’en apporter […] […] à la mienne Je suis dev’nu une loque Un déchet à terre Juste une loque à terre
Du Beaujolais Du Beaujolais
Du Beaujolais Du bon et du bien frais Pour oublier la nuit Où est partie Marie Du Beaujolais Du bon et du bien frais Qui a d’la longueur en bouche Comm’dirait Sainte Nitouche
Si tu reviens Nous vivrons tous les trois Le Beaujolais Et moi et toi (Pop !) Mais n’oublie pas En rev’nant à la maison De te munir D’un tire-bouchon (Pop !)
Du Beaujolais Du bon et du bien frais Pour oublier la nuit Où est partie Marie Ha ha ha ha ha ha ha ha
Il est d’venu Mon amant liquide En vidant mon verre Je remplis ton vide Je t’trompe souvent Comme je t’ai déjà trompée Mais avec du Pouilly-Fuissé.
L’opéra de Verdi, que l’on pouvait voir récemment à l’Opéra de Toulon, comporte un air à boire : Si colmi il calice
Si colmi il calice di vino eletto; Qu'on remplisse la coupe d'un vin de choix ;
Nasca il diletto, muoia il dolor. Que naisse le plaisir et meure la douleur.
Da noi s'involino gli odi e gli sdegni, Que s'envole loin de nous la haine,
Folleggi e regni qui solo amor... Et que seul règne l'amour...
Gustiamo il balsamo d'ogni ferita, Goûtons à ce baume qui guérit les blessures,
Che nuova vita ridona al cor et qui ranime les coeurs.
Cacciam le torbide cure dal petto; Chassons les noirs soucis;
Nasca il diletto muoia il dolor. Que naisse le plaisir et meure la douleur.
Mais… qui veut trinquer avec Lady Macbeth ?
Voici cet air chanté par La Callas en 1952
et le voila par Paoletta Marrocu
Ici avec Mara Zampieri
Shirley Verett à l’Opéra de Paris en 1984, piu lento
Miami Beach est une station balnéaire assez excitante séparée de Miami par une lagune et quelques kms seulement. Le quartier Art Déco a été réhabilité et est splendide. Mais qu’y-a-t-il à voir pour les amis du clos ?
Ce Bacchus prend l’air à la villa Vizcaya, étonnant palais vénitien au bord de la lagune, construit par l’homme d’affaires James Deering
voici deux fontaines urbaines
et un tableau vu dans une galerie de Coconut Grove (Miami)
à Miami Beach, massage et bien-êtreVoici maintenant deux exemples de l’esprit pratique des américains trouvés dans un Mall
Pour 50 US $ cet aérateur de vin, Aero, permet en moins d’une minute d’ouvrir et faire vieillir les vins jeunes directement dans la bouteille.
Et pour 40 $ ces 4 petits plateaux. Idéal pour l’apéro et les buffets !
Et maintenant, Cheers ! semble nous dire cet amateur de crabe et de vin…
En mars, le climat peut être ici très variable : en une semaine, nous avons connu blizzard polaire, soleil printanier, neige enfin. Il y a des musées passionnants, gratuits de surcroit.
Voici quelques images rapportées pour les amis du bon clos, de l’American Art museum, (ci-dessous)
bacchante en bronze de Frederick MacMonnies 1894
et de la National Art Gallery.
Celui-ci est milanais, il date du 16ème siècle,
Voici l’enfant Bacchus de Giovani Bellini, vers 1505
Ci-dessous, Bacchus et bacchantes de Caesar Van Everdingen, vers 1655
Ci-dessous un couple dansant de Jan Steen, vers 1663
Et maintenant la cour hollandaise, de Pieter de Hooch, vers 1660
Ces deux paysans au verre de vin sont du flamand David Teniers, vers 1645
Quant à cette mosaïque romaine du 3ème siècle, elle vient de Tunisie et représente le dieu Bacchus, dieu de la vigne et du théâtre (don du peuple de Tunisie en 1961)
C’est Thomas Jefferson, futur Président des Etats-Unis d’Amérique, qui après avoir été, pendant la période révolutionnaire, l’ambassadeur de son pays en France où il fit amplement connaissance avec nos meilleurs crus, fit le premier outre-Atlantique la promotion de la vigne et du vin.
Nous avons voulu voir ce la de plus près et sommes allés à Monticello où le grand homme s’était fait construire une demeure à sa mesure.
Contrairement à l’habitude française de consommer le vin pendant le repas, il suivait, apprend-on, l’anglaise de boire après le dessert. Il consommait couramment quelques 3 à 4 verres dont il était « bien friand ». En voici quelques vestiges..
(ce nom de domaine semble disparu)
Grandes bouteilles de Médoc donc, mais le document ci-dessous décrivant le stock en 1822 montre un intérêt particulier pour les vins doux
Un ingénieux « ascenseur à bouteille » permettait de faire monter simplement les bouteilles de la cave à la salle à manger.
Jefferson lisait beaucoup dit-on
cet ouvrage se trouve encore dans sa bibliothèque
Jefferson planta lui-même des vignes, de diverses variétés, sans grand succès semble-t-il, mais l’élan était donné. La Virginie est aujourd’hui le 5ème état producteur de vin des Etats-Unis. Autour de Monticello, une trentaine de domaines ont vu le jour ; nous avons visité l’un d’eux, Barboursville.
C’est un domaine fondé par une famille italienne, les Zonin, il ya près de 40 ans.
L’accueil est amical et tout est fait pour accueillir les « wine lovers ».
Excellents vins, à des prix accessibles, vu le cours de l’euro !
Voici maintenant des oeuvres découvertes au hasard de nos pérégrinations..
Cette reproduction a été vue chez Al’s pizza, à Purcellville ; d’après nos recherches, ce serait les gifts of nature, d’albena hristova, artiste bulgare.
La suivante est l’oeuvre de Michele Stapley, artiste américaine résidant à Phoenix (AZ) qui s’est intéressée aux » chefs » et autres grands cuisiniers.
Tout près de Washington DC, Alexandria, fondée en 1791, est une des plus anciennes villes de Virginie.
Près de l’océan, une ancienne usine de torpilles (Torpedo Factory) a été réaménagée en centre d’art. Nous y avons découvert le peintre David Cochran, spécialiste des portraits de famille, passés et présents.