Voici un petit air bien pratique pour inviter les banqueteurs à passer à table.
Nous le devons à Meyerbeer, c’est dans les Huguenots.
Ce blog est la chronique, dédiée à la vigne et au vin, d'un viticulteur amateur ivre de "fun" et de beauté.
Voici un petit air bien pratique pour inviter les banqueteurs à passer à table.
Nous le devons à Meyerbeer, c’est dans les Huguenots.
Deux mille ans après le miracle de la transformation de l’eau en vin (on trouvera là à ce sujet un joli poème découvert dans l’Almanach de la table et du Vin de 1885), voici qu’un magicien suisse (Markus Raetz) a réalisé celui de la transformation de la bouteille en verre (et réciproquement).
On trouvera là une saisissante video.
C’est au Grand Palais à Paris que ça se passe (parmi bien d’autres étonnantes attractions) jusqu’au 6 juillet, à l’exposition « Attention une image peut en cacher une autre ».
Amis du clos, courez-y !
En face du Grand Palais, entre la Seine et les Champs-Elysées, le Petit Palais, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, abrite bien des merveilles dans ses collections, ouvertes sans frais au public. En voici quelques unes que nous y avons dénichées, au cours d’une visite rapide..
cette « fiancée » en « conversation galante »? de Gérard Ter Borch, vers 1652, qui influença dit-on Vermeer de Delft
boira-t-elle le verre qui lui est tendu ?
Et celle-ci, au chant interrompu, peinte par Frans Van Mieris vers 1671, se laissera-t-elle tenter ?
Voici aussi le repas d’artistes, de Gonzales Coques (vers 1660) peintre anversois dit aussi »le petit Van Dyck »
De la même époque daterait ce Bacchus en bronze doré (d’après Michel Augnier, ou Anguierre ?)
A la tienne mon gars !
On trouve aussi ces surprenantes colonnes torses « salomoniques »où la vigne a su trouver sa place
Bien plus ancien est ce satyre en verre-camée tendant une grappe à Bacchus enfant (Italie, 1er siècle)
Mais tout près de nous sont cette femme au singe « hiératique et mystérieuse » de Camille Alaphilippe (1908), toute de bronze doré et de grès émaillé
qui porte une robe bien troublante
et ces musiciennes que Maurice Denis fait jouer sous la tonnelle (1910)
qui nous émeuvent aussi..
Mais il nous faudra revenir pour admirer cette « bacchante couchée » en marbre blanc, dûe à Jean-Baptiste Clesinger (dit Auguste), en 1848, qui nous a échappé…
Voici ce que nous en dit avec gourmandise Théophile Gautier :
« c’est le pur délire orgiaque, la Ménade échevelée qui se roule aux pieds de Bacchus, le père de liberté et de joie […] Un puissant spasme de bonheur soulève par sa contraction l’opulente poitrine de la jeune femme, et en fait jaillir les seins étincelants… »
De quoi chagriner les fâcheux, comme ce jury anglais qui déplora une imagination « pervertie, mise au service d’une sensualité de bas étage »
PS Ce vase d’Edouard Lindeneher de l’atelier d’Auteuil daterait de 1879
Pour en voir plus de cet artiste aller par exemple là
Addendum (février 2015)
Cette sculpture nous avait-elle échappé ?
Ce samedi 4 avril 2009 Clamart célébrait son grand chapitre de printemps, occasion d’accueillir les confréries amies
comme la Marmite d’or , la Coquille Saint-Jacques des Côtes d’Armor, le Marron de Redon , pour les nourritures terrestres, mais aussi la Commanderie des Chevaliers de Saint-Grégoire , pour les spirituelles, et bien sûr les vineuses comme les confréries de Saint-Romain en Bordelais , Saint-Vincent d’Issy-les-Moulineaux , et bien sûr le Pinot Meunier de Charly/Marne , avec Jean-Pierre Leguillette, fidèle parmi les fidèles…
occasion aussi d’honorer amis et bienfaiteurs de notre cité en les accueillant dans notre confrérie,
comme l’adjudant Arnaud Parent, qui avec ses sapeurs-pompiers effectue plus de 4000 sorties par an au service de la population,
ou comme l’ami Gordon, membre de la société horticole de Clamart et « garden angel » du jardin-école,
et de récompenser les « usual suspects »
élevés en masse à la dignité de Grand Chevalier !
Le groupe Di Sol e di La a animé ce chapitre avec son entrain habituel, et nous a permis d’enrichir notre collection de chansons bachiques d’un petit bijou du folklore romain, chanté dans les années soixante par Luisa e Gabriella : la Societa dei magnaccioni .
En voici le texte trouvé sur un site de « tifosi romani »
Fatece largo che passamo noi
li giovanotti de’ ‘sta Roma bella
semo regazzi fatti cor pennello
e le regazze famo ‘nnamorà…
e le regazze famo ‘nnamorà.
Ma che ce frega, ma che ce ‘mporta
si l’oste ar vino cià messo l’acqua:
e noi je dimo, e noi je famo:
<<ciài messo l’acqua
e nun te pagamo>>
ma però noi semo quelli
che j’arisponneno ‘n coro:
<<Evviva er vino de li Castelli
e de’ sta zozza società>>.
Ce piaceno li polli
l’abbacchi e le galline
perché so’ senza (nun ciànno) spine nun so’ come ‘r baccalà.
La società de li magnaccioni,
la società de la gioventù,
a noi ce piace
da magnà e beve
e nun ce piace da lavorà.
E si pe’ caso la sòcera more
se famo du’ spaghetti amatriciani,
appresso ‘n par de doppi frascatani (Versione II: n’ par del litri a mille gradi)
s’imbriacamo e ‘n ce pensamo più
s’imbriacamo e ‘n ce pensamo più
Che ciarifrega, che ciarimporta
si l’oste ar vino cià messo l’acqua:
e noi je dimo, e noi je famo:
<<ciài messo l’acqua
e nun te pagamo>>
ma però noi semo quelli
che j’arisponneno ‘n coro:
<<Evviva er vino de li Castelli
e de’ sta zozza società>>.
Le nostre donne poi nun beveno mai vino
ma stanno ar tavolino,
te fanno svergognà;
se scoleno li litri, li fiaschi e li boccioni
e da ‘sti paciocconi
se li fanno pagà.
La società de li magnaccioni,
la società de la gioventù,
a noi ce piace
da magnà e beve
e nun ce piace da lavorà.
E si pe’ caso viè ‘r padron de casa
de botto lui te chiede la piggione,
ma noi j’arisponnemo:<<A’ Sor fregnone,
t’àmo pagato e ‘nte pagamo più
t’àmo pagato e ‘nte pagamo più>>
Che ciarifrega, che ciarimporta
si l’oste ar vino cià messo l’acqua:
e noi je dimo, e noi je famo:
<<ciài messo l’acqua
e nun te pagamo>>
ma però noi semo quelli
che j’arisponneno ‘n coro:
<<Evviva er vino de li Castelli
e de’ sta zozza società>>.
Ce piaceno li polli
l’abbacchi e le galline
perché so’ senza (nun ciànno) spine nun so’ come ‘r baccalà.
La società de li magnaccioni,
la società de la gioventù,
a noi ce piace da magnà e beve
e nun ce piace da lavorà.
<<Portece n’antro litro,
che noi se lo bevemo>
e poi j’arisponnemo
<<Embé, embé, che c’è?>>
E quanno er vino, embé,
ciàriva ar gozzo embé,
ar gargarozzo embé,
ce fa ‘n ficozzo embé,
pe’ falla corta
pe’ falla breve:
noi dimo all’oste: <<portece da beve
On peut trouver là une traduction partielle de cette « société des baffreurs »
Une cave à vins en pleine campagne essonnaise, c’est possible. C’est là, à Villeneuve sous Auvers, que John et Sylvie Clemence ont décidé il y a seize ans de planter leur bâton de pelerin, afin d’évangéliser la région.
On ne peut pas la rater, à l’entrée du Parc Régional du Gatinais Francais, si l’on vient d’Etrechy : une belle enseigne annonce la couleur.
Pas de doute, c’est bien une cave à vins.
Et voici John, le tenancier, apôtre du « vin au naturel ».
Heureux habitants de l’Essonne qui pouvez trouver là conseils, conférences, cours de dégustation… et 300 vins de viticuteurs triés sur le volet.
A bientôt ami John !